Dimanche dernier, comme anticipé, on a fêté le carnaval à l’italienne avec les parents de l’association bilingue. Parce qu’on a beau habiter en France depuis des années, il y a des traditions qui vous manquent et le Carnaval, qui est une institution en Italie, en est une.
Le Carnaval pour nous c’est (déjà) le plaisir par anticipation de préparer la fête en famille: chacun choisit son déguisement, on achète des accessoires, quelques choses sont piochées au fond des placards, d’autres seront cousues. Il y a des essayages tout le long de la semaine, des ourlets à coudre, des poils de fourrure qui volent partout, des perruques à ajuster, des détails à finaliser .
C’est ça que j’aime dans le carnaval à l’italienne: ces rires, ce bricolage et ces bons moments passés ensemble à le préparer. Aucun déguisent acheté, même le plus beau du monde, ne pourra pas restituer cette atmosphère là.
Le matin de la fête, selon la tradition, je me suis mise aux fourneaux aidée avec Chiara. On a pesé, mélangé, pétri, découpé la pâte à la roulette (ah ça, c’était très drôle), puis, avec beaucoup de patience, j’ai continué à découper et à frire jusqu’au dernier petit bout. C’était un peu long comme toujours, quand on prévoit pour beaucoup de monde, mais j’étais heureuse par anticipation de partager mes frappe plus tard. Et aussi de humer ce parfum de pâte frite et sucre glace (ô merveille) me renvoyant tout droit aux carnavals de mon enfance, quand je voyais ma maman les cuisiner pour nous.
Vite vite c’était déjà l’heure de s’aider à enfiler nos déguisements, parfaire les maquillages, rire de la justesse de tel et tel petit détail. Que de rires en découvrant les déguisements imaginés par les autres, puis le joli spectacle de pantomime avec Polichinelle et Arlequin, la musique, les danses,les bonnes choses à picorer, les serpentins colorés. Autant de jolies images qu’on a envie de garder dans son cœur.
Aussi, c’est (toujours) important de faire découvrir cet univers à nos enfants, qui sont tous bilingues, issus d’une culture mixte (souvent franco-italienne, mais pas seulement), parfois n’ayant jamais vécu en Italie. C’est une partie d’eux, de ce qui les façonne tel qu’ils sont. Et puis, il y a tous les papas et les mamans non-italiens, qui jouent le jeu et apportent leur petite touche culturelle à eux. D’ailleurs, dimanche on entendait parler plusieurs langues en même temps, dans un joyeux brouhaha. C’était vraiment chouette.
Et ça aussi, c’est le Carnaval.
Crédit photos: mylittledelights et monsieurdo
j’ai cru un instant qu’ils signaient en LSF 😛
un beau langage du corps capté sur les clichés ♥ je suis partante pour les frappes !
Tu n’as pas complétement tort; ils font la pantomime, donc leurs gestes sont assez théâtraux et stéréotypés…
ça offrait aussi des beaux arrêt-sur-image à photographier en effet 🙂
je mettrai vite la recette des frappe, promis!
Ehi WonderWoman, m’inchino! ma dove lo trovi il tempo di fare tutte queste cose e non avere occhiaie nere che ti arrivano alle ginocchia il giorno dopo? 😉
————— traduction de courtoisie 🙂 ——–
Eh, WonderWoman, tu as tout mon respect! mais quand est-ce que tu trouves le temps de faire toutes ces choses sans avoir des cernes noires qui touchent par terre le lendemain? 😉
euh….ho scelto un modello di mini occhiaie 😉 in compenso, arrivo un pelino più tardi del solito, avrai notato ahem…