chasing light through photography
Des gens talentueux vous offrent parfois la chance de voir des tableaux émouvants, et fantasques, et forts, se déployer sous vos yeux, entre quatre murs noirs, dans cet espace de création que l’on appelle théâtre. C’est un cadeau très précieux à savourer et chérir comme quelque chose de rare. Ma Chambre Froide et Cendrillon de Joël Pommerat ont été un de ces moments pour moi en 2012.
C’est ainsi que hier, heureuse par anticipation comme une enfant qu’on conduit à une kermesse, je me suis rendue aux Ateliers Berthiers pour La réunification des deux Corées. Où allait-il nous emmener avec ce titre? Je n’avais rien voulu lire ni savoir. Comment allait-il réussir (encore) cette balade tendue sur un fil entre théâtre, vie et rêve? Comment parviendrait-il à toucher (encore) ses spectateurs avec le langage qui lui est propre mais sans se répéter, comme le font parfois les metteurs en scène qui ont repéré un créneau qui marche?