chasing light through photography
*Ce moment-là*
Un rituel hebdomadaire, inspiré de la rubrique de SouleMama: une photo, sans commentaires. Un arrêt sur image sur un petit grand bonheur, du quotidien ou extra-ordinaire, que j’ai envie de chérir et garder hors du temps. N’hésitez pas à partager votre moment dans un commentaire pour que tous puissent le lire.
*This moment*
A weekly ritual, inspired by SouleMama’s blog: a special picture, without subtitles. A unique, everyday or extra-ordinary delight that I want to record and cherish. Don’t hesitate to share your link in a comment for all to see if you wish to join in. Cheers!
*Ce moment-là*
Ce rituel hebdomadaire, inspiré de la rubrique de SouleMama comporte d’habitude une photo, sans commentaires. Un arrêt sur image sur un petit grand bonheur, du quotidien ou extra-ordinaire, que j’ai envie de chérir et garder hors du temps. Aujourd’hui, ce sera plusieurs photos et des mots, pour raconter une journée qui restera gravée pour toujours dans nos mémoires.
Après ces journées d’incrédulité et de peur, l’émerveillement. Jamais je n’avais vu autant de monde dans les rues: une véritable marée humaine à perte de vue. Mais aussi, des gens qui souriaient et se parlaient dans les rames du métro bondées au lieu de râler; qui applaudissaient les CRS et chantaient tous ensemble la Marseillaise. Comme si, face à l’épreuve, ce peuple qui est devenu un peu le mien aussi, avait (re)trouvé l’unité au lieu de la division. C’était très fort et très émouvant. C’était le 11 janvier 2015.
*This moment*
This weekly ritual, inspired by SouleMama’s blog normally entails a special picture, without subtitles. A unique, everyday or extra-ordinary delight that I want to record and cherish. This time it’s gonna be a few pics and words to describe a day which will remain in our hearts forever.
After this week’s moments of bewilderment and fear came the biggest surprise. Never had I seen so many people in the streets; it seemed like a sea of people everywhere. And they were laughing and talking in the overcrowded underground instead of quarreling, they were applauding policemen in the streets and singing the Marseillaise. As if, in the darkest hour, this people who has become a bit mine too, had found (back) unity instead of division. It was strong and deeply moving. It was Sunday 11 January 2015.
*Ce moment-là*
Un rituel hebdomadaire, inspiré de la rubrique de SouleMama: une photo spéciale, sans (ou parfois avec) commentaires. Un arrêt sur image sur un petit grand bonheur, du quotidien ou extra-ordinaire, que j’ai envie de chérir et garder hors du temps. Si le cœur vous en dit, insérez votre lien dans un commentaire pour que tous puissent le voir.
*This moment*
A weekly ritual, inspired by SouleMama’s blog. A special picture, without (or sometimes with) subtitles. A unique, everyday or extra-ordinary delight that I want to record and cherish. If you wish to do the same, do share your link in a comment for all to see.
*Ce moment-là*
Un rituel hebdomadaire, inspiré de la rubrique de SouleMama: une photo spéciale, sans (ou parfois avec) commentaires. Un arrêt sur image sur un petit grand bonheur, du quotidien ou extra-ordinaire, que j’ai envie de chérir et garder hors du temps. Si le cœur vous en dit, insérez votre lien dans un commentaire pour que tous puissent le voir.
*This moment*
A weekly ritual, inspired by SouleMama’s blog. A special picture, without (or sometimes with) subtitles. A unique, everyday or extra-ordinary delight that I want to record and cherish. If you wish to do the same, do share your link in a comment for all to see.
*Ce moment-là*
Un rituel hebdomadaire, inspiré de la rubrique de SouleMama: une photo spéciale, sans (ou parfois avec) commentaires. Un arrêt sur image sur un petit grand bonheur, du quotidien ou extra-ordinaire, que j’ai envie de chérir et garder hors du temps. Si le cœur vous en dit, insérez votre lien dans un commentaire pour que tous puissent le voir.
*This moment*
A weekly ritual, inspired by SouleMama’s blog. A special picture, without (or sometimes with) subtitles. A unique, everyday or extra-ordinary delight that I want to record and cherish. If you wish to do the same, do share your link in a comment for all to see.
Bientôt deux ans que je me suis lancée dans l’écriture de ce blog. Si je devais synthétiser cette période en un mot, sans la moindre hésitation je choisirais: le plaisir. De partager des petits grands bonheurs. De faire des rencontres et lire des mots qui me touchent. De trouver le temps de me consacrer à des choses que j’aime et d’oser le faire, ce pas sur la lune, même si je suis maman de deux enfants et que j’ai un travail à plein temps. Deux ans et que de chemin parcouru!
Voilà donc, après des séances de travail à des horaires improbables, des doutes par ci et par la ainsi que quelques soucis informatiques, je suis très fière de vous présenter la toute première collection d’Un pas sur la lune; une petite série de mugs et bols en céramique blanche, peints à la main d’or et de noir avec des phrases qui me tiennent à cœur, pour célébrer Noël et la lumière qui brille en chacun d’entre nous. J’espère qu’ils vous plairont et j’ai hâte de connaître vos impressions!
Mais ce n’est pas fini; pour vous remercier de cet échange qui me fait autant plaisir, je vous propose de remporter un de ces objets. Pour participer c’est très simple: il suffit de faire un tour sur ma petite boutique, puis de me laisser un commentaire indiquant celui que vous préférez. Une petite main innocente tirera le gagnant au sort dimanche prochain au soir. La participation est ouverte à tous et à toutes, sans limitation géographique!
Jouez bien et merci d’avance de me donner le plaisir de vous offrir un petit cadeau!
Entre temps, je vous souhaite une douce semaine.
Noël est (déjà) là dans quinze jours, vous y croyez, vous?
It’s almost two years since I’ve started this blog. If I had to summerize this journey into one single word, I’d certainly pick: pleasure. The pleasure of sharing. Of receiving inspiring comments and creating connections. Of finding the time to dedicate myself to the things I love and do this step on the moon.
So tonight, after some funky working hours, late crafting, a few doubts and a pinch of technical problems, I’m very proud to introduce to you the first collection by Un pas sur la lune: a small range of white ceramic bowls and mugs on which inspiring words and mottos have been painted in black and gold, in order to celebrate Christmas and the light that shines inside each one of us. I hope you’ll like them and I look forward to your feedback!
And, in order to thank you all for making these exchanges that mean so much to me, I’ll be happy to offer you one of these items. To enter the giveaway, you only need to give a look at my little eshop then leave me a comment with your favorite one. An innocent little hand will randomnly choose the winner next Sunday evening. Participation is open to all, in France and abroad!
Thank you for playing along
and for giving me the opportunity to offer you a little something.
Happy evening, friends.
Christmas is in 15 days already, can you believe it?
Last year, more or less at this time of the year, I committed myself to handmade presents for Christmas and beyond. I have never been a shopping addict but I had also never tried to stick to a « handmade-only » rule. Like most of us, I had been sensitive to our consumer-society induced shopping frenzy at Christmas time. So I didn’t know if I’d rise to the challenge.
Anyway, off I went and let me tell you, it was a fun, simple and rewarding twelve month ride. No more hours spent in crowed shopping malls or on anonimous e-shops, which translated into more hours spent in small crafts stores, talking to real people who love their job and supporting their businesses. Less time spent « buying things », which translated into more time spent « making things ». Sure, it takes a bit of supplies on hand and a bit of thinking ahead but hey, no big deal really. You just need to take the swing of it. Then it’s good. It’s great, actually. I’d even dare say it’s empowering. Being able to create nice gifts yourself changes forever the way you relate to the act of buying. It becomes what it should be: one of the choices.
Below, the last handmade gift in date : a personalised pillow for a birthday girlfriend of Chiara’s . One hour all in all and two happy and proud little girls as a result – yep, the receiver and the giver! Twelve months and one hour so well spent, I told you.
May your first week of Decembre be happy and crafty, friends.
L’année dernière, plus ou moins à cette époque, je m’étais engagée à ne réaliser que des cadeaux fait-main, à commencer par ceux de Noël. Je n’avais jamais été une shopping addict avant, mais je n’avais pas non plus essayé de me tenir à cette règle; j’avais cédé comme tous aux sirènes du consumérisme qui créent la frénésie des achats de Noël. Donc, c’était un peu un saut dans le vide.
Quoi qu’il en soit, je m’étais lancée et je peux vous dire que les douze mois qui ont suivi ont été simples, drôles et riches en satisfactions. Finies les heures passées dans des boutiques bondées de monde ou sur des sites marchands anonymes, ce qui s’est traduit en plus d’heures à fréquenter de chouettes mercières, à parler avec des personnes amoureuses de leur métier et à soutenir leurs commerces. Mais surtout, moins de temps passé à « acheter des choses » s’est traduit en plus de temps consacré à « créer des choses ». C’est vrai, il faut avoir un peu de fournitures sous la main et être un peu organisé mais rien de bien exceptionnel. Il faut juste trouver ses repères. Après, ça roule tout seul et c’est chouette, voir carrément libératoire. Dès qu’on se rend compte qu’on peut créer de jolis cadeaux soi-même, la perception de l’acte d’acheter change radicalement; ca devient ce que ça devrait être: juste, un des choix possibles.
En photo, le dernier petit cadeau fait maison: un coussin personnalisé pour l’anniversaire d’une copine de Chiara. Une heure en tout et deux petites filles heureuses et fières en résultat– oui oui, la reine de la fête mais aussi la mienne! Douze mois et une heure drôlement bien investis, je vous l’ai dit.
Bonne première semaine de décembre, les amis!
Il était une fois une maman qui aimait faire plaisir à ses enfants en leur offrant des cadeaux faits main, avec amour, le soir quand tout le monde était couché et jusqu’à tard dans la nuit. Soucieuse de ne pas faire de jaloux, si elle en préparait un pour sa fille, elle s’empressait de demander à son fils s’il y avait quelque chose qui lui aurait fait plaisir aussi. La plupart du temps, il ne répondait pas ou souriait juste, se considérant sans doute trop vieux pour ce type de cadeaux. Mais un soir, il lui lança tout joyeux: « tu pourrais me coudre…un pyjama Papaoutai…! ». Un pyjama Papaoutai, oui, vous avez bien lu.
A vrai dire, elle ne voyait pas vraiment à quoi il pouvait penser mais, qu’à cela ne tienne, elle ocha la tête avec enthousiasme, convaincue qu’elle trouverait bien quelque chose. Elle s’empressa d’aller faire un tour sur Youtube pour mettre à jour ses références puis, sur son marchand préféré de tissus. Elle attendit que le colis arrive, s’empara en cachette d’un pyjama du grand garçon pour en faire un modèle, puis se mit à l’ouvrage en grand secret, toute heureuse par anticipation d’avoir la possibilité de lui faire plaisir.
Elle mésura, découpa, cousu jusqu’à tard dans la nuit, sans rien dire pour ne pas gâcher la surprise et le lendemain, fatiguée mais heureuse, elle lui tendit sa meilleure interprétation d’un « pyjama Papaoutai » qu’elle venait tout juste de répasser, et attendit avec impatience sa réaction. « Ah merci », fit le garçon, qui visiblement ne s’y attendait pas, puis il l’examina et ajouta d’un air factuel: « le col est un peu large (ce qui était vrai car, faute d’essayage, elle avait eu peur que sa tête ne passe pas), on dirait un pyjama de fille… ». Rideau, lumières.
Sur le moment, elle en fut un peu découragée. Mais, en cette soirée de novembre, cette maman voit soudainement rayonner dans cet échange toute la beauté tragicomique du rôle de parent, qui consiste à aimer ses enfants sans limites pour leur donner les moyens de vous quitter et sa pensée émue s’envole alors vers sa propre mère et toutes les mères de la planète, présentes, passées et futures, qui, pour rendre leurs enfants heureux, se lancent à coeur perdu dans de telles aventures, si souvent vouées à passer totalement et cruellement inaperçues. Mother power quand tu nous tiens…
Ces magnifiques tissus (Jersey bio banane de chez France Duval-Stalla et Free Spirit Bungalow Esprit Losanges Emeraude) viennent de chez Lil Weasel.
Je vous souhaite une belle soirée, chers amis
Once upon a time there was a mother who loved to make her children happy with homemade presents that she created for them, often late into the night, when everybody is asleep. She was careful to treat them equally so whenever she was working on something for her daughter, she would ask her son if there was something that would make him happy too. Usually he would not answer and just smile, thinking he was too old for such presents. But one night he said to her: « well…you could sew me some…Papaoutai* pajamas! » (yes, you got it right).
She didn’t have much of a clue but nodded enthusiastically thinking she’d figure it out. So off she went to check You Tube for proper references then to her favorite online fabric store. Once the much-expected supplies arrived, she stole one of the teen’s pajamas to use as a pattern and started working under cover, so happy to have a chance to make him happy.
She measured, drew, cut and sew until late at night making sure to keep the whole thing secret to surprise him. The following morning, tired but happy, she went and offered him her just-ironed best shot at « Papaoutai pajamas » and waited impatiently for his reaction. « Oh thanks » uttered the teenager, who didn’t seem to have second-guessed it. He looked down and said matter-of-factly: « the neckline is a bit wide (which was indeed true as she had feared that his head would not pass through for lack of proper measurements ), looks like a girl’s pajamas… » Ouch.
At that very moment, she was a bit discouraged. But, on this November night dear friends this mama sees all the tragic beauty of parenthood shining there: all the love selflessly given each day just in order to let your children leave you. And so her heartfelt thoughts go out to her own mama and all mamas in the world, past, present and future, all united in such important yet futile and unseen endeavors. Mother power forever love!
These gorgeous fabrics (« Jersey bio banane » by France Duval-Stalla and Free Spirit Bungalow Esprit Losanges Emeraude) come from Lil Weasel‘s store.
Wishing you a happy evening, friends!
*Papaoutai is the title of one of Belgian singer Stromae’s tubes.
Shame on me for not having come here often lately. But I was busy with a very important task: being in love with a few gorgeous fabrics from my dearest partners in crime Lil Weasel and figuring out what to sew and for whom.
Oh, the endless possibilities of a plain rectangle of fabric spread before your eyes. Deciding whether it will be a skirt or a dress maybe? Plain or ruffled. With ribbons or buttons, and which ones then? I find the whole process of creating so amusing; from the choice of supplies to the anticipation, down to the tiny sting of apprehension when you tackle a new pattern and are not quite sure about yourself. I could even say that I love it almost more of the result itself (in fact I mostly sew for other people).
But for once, when I walked into the fabric store I had something in mind for myself and among the many fabrics which caught my eye for my kids I just found the right pattern (Airelle from Deer and Doe) and supplies for it. So here it is, the first garment I’ve sewn for myself in a very long time. I just loved the whole process; each step is well detailed and the result is lovely as can be (i’ve only added some piping because I thought it would give a nice sparkle on both sides). Well, if I loved sewing it, I must confess that I’m just as happy to wear it now.
I wish you all a happy Monday friends!
C’est mal, je sais, j’ai négligé cet espace ces derniers temps. En ma défense, je peux dire que j’étais absorbée par une activité très importante: admirer les magnifiques tissus achetés chez mes mercières préférées, aka Lil Weasel, et imaginer ce que j’allais bien pouvoir coudre avec et pour qui.
Ah, les possibilités infinies que recèle un rectangle de tissu vierge étalé sous vos yeux. Décider si en faire une robe ou alors une jupe ou un chemisier? Avec boutons ou fermeture? Bicolore ou unie? Je trouve le processus de création passionnant d’un bout à l’autre; du choix des fournitures à l’anticipation du resultant, jusqu’à la petite appréhension au bout des doigts quand on utilise un nouveau patron pour la première fois. J’aime tout de ce processus. Je dirais même que je l’aime en soi, indépendamment du resultat, d’ailleurs j’offre ce que je couds la plus part du temps.
Mais, pour une fois, quand j’ai passé la porte de la boutique, j’avais une idée précise de quelque chose que je voulais pour moi et, au milieu des milles motifs qui me faisaient de l’oeil pour les enfants, j’ai toute de suite trouvé mon bonheur en matière de patron (Airelle de chez Deer and Doe) et tissus. La voilà donc, cette petite blouse, la première chose que j’aie cousue pour moi depuis très longtemps. Airelle est un patron très bien coupé et expliqué, comme toujours, un vrai bonheur à coudre. Mais franchement, pour une fois, c’est aussi chouette d’en porter le résultat!
Je vous souhaite une belle semaine, chers amis.