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A Sunday afternoon in the kitchen.
A heart-shaped chocolate cake.
A cloud of confectioners’ sugar,
a couple of flowers,
a homemade apron and chef’s hat
and her lovely smile.
Life is indeed good and simple sometimes!
chasing light through photography
Les convives: Le pré-ado, assorti de mèche sur les yeux et T-shirts manches courtes en plein hiver, de plus en plus boudeur de repas qui contiennent « trop de choses » (lire: légumes). La petite fille, les cheveux souvent en pagaille, qui dessine dessine dessine et/ou chante chante chante, et qui commence, hélas, à être atteinte du même syndrome que son grand frère. La mère, qui, tous les soirs (oh l’ingénue), s’efforce de composer des menus variés et équilibrés qui puissent, tant qu’à faire, être mangés par ses enfants.
Le décor: un appartement parisien (mais ça pourrait être n’importe où), à l’heure de préparer le dîner, un soir où le père de famille rentre tard et on ne l’attend pas.
Prologue: après avoir récupéré la petite fille à la danse en sortant (passablement lessivée) du travail, s’être arrêtées en route pour faire quelques courses, avoir veillé à ce que le pré-ado décroche de sa console/portable/télé et se mette aux devoirs et que la petite fille prenne son bain, la mère se retrouve seule, dans sa cuisine, ouvre les placards et formule cette question universelle qui résonne dans des milliers de foyers illuminés, lointains et proches,: qu’est-ce qu’on mange ce soir?
Il y aurait bien des plats dont elle aurait envie, mais qu’eux ne mangeraient pas, soupir. Des plats dont eux auraient envie (comme toujours) mais dont elle n’en peut plus, soupir. La mère cherche alors un repas-compromis-acté car, ce soir-là, elle n’a pas le courage pour éplucher/émincer/cuire pendant une heure pour ensuite les voir faire la moue. Ni la force pour se rhabiller et sortir acheter, que sais-je, du riz cantonais en face. Mais, décidément, ce n’est pas le bon soir car le placard refuse, en plus, de lui fournir les bons ingrédients (c’est bien connu que les placards sont des êtres vicieux qui vous cachent La brique de sauce tomate que vous aviez pourtant tout juste (ahem) rachetée). Bref, les enfants ne le savent pas, mais un petit drame se déroule dans la cuisine, à quelques mètres d’eux.
C’est alors, à bout de forces et de ressources et d’ingrédients, que la mère se trouve, malgré elle, à voir des mirages d’un dîner absolument démoniaque, contraire à tous ses principes de repas équilibré. Un repas qui (horreur! perdition!) se préparerait en cinq minutes chrono et qui contiendrait si peu de vitamines qu’elle en a les frissons. HAHAHAHA, rire démoniaque! Et pourtant, ce même repas lui apparaît, là, comme Le Messie. Elle le veut et que le diable l’importe.
Mais, il faut l’annoncer aux enfants. Ah. Et là, son enthousiasme retombe immédiatement. Comment leur proposer « ça », après tant d’années à leur expliquer les bienfaits des céréales complètes? Vont-ils la répudier? Ne jamais plus la prendre au sérieux? Pourtant, il le faut, car ce soir-là, il n’y a rien de plus qu’elle puisse assurer. Elle quitte donc la cuisine et, bravement, franchit le seuil du salon où les deux, ignares, vaquent à leurs occupations.
La mère: Les enfants…?
Les enfants:……Oui?
La mère, avec un fil de voix: Est-ce que ça vous dirait si…euh…ce soir…euh…on mangeait…(en retenant son souffle) du chocolat chaud et…des tartines?
Les enfants, interloqués: …
La mère, s’inquiétant:…?
Les enfants, se regardant puis la regardant: …??
La mère, paniquée:…??
Les enfants, en chœur: ……ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii!! Super, maman, merci!! Tu es la plus chouette des mamans!!
** Rideau **
Note de l’auteur: C’est ainsi que le diable s’invita à leur table et ce fut tellement drôle de lâcher prise pour un soir et ne manger que du régressif/non-prise-de-tête qu’il décidèrent de le réinviter à chaque fois que le père de famille n’était pas là. Bonheur! Mais shut, ne dites rien surtout, c’est leur petit secret.
Belle semaine, chers amis, être parent ça vous en fait des émotions, n’est-ce pas?
The guests: the cool hairstyled, T-shirt-wearing, please-no-veggies-again Pre-teen. The ever drawing/singing/dancing messy-haired starting-to-please-no-veggie-you Little Girl. The ever-striving to serve balanced-and-organic-menus-which-the-kids-might-actually-eat Mother.
Where and when: a Parisian apartment (but it could be anywhere really), on a night where Dad’s coming home very late.
Prologue: after (rather wearily) rushing from work to the Little Girl’s dance class, stopping to buy a few groceries, seeing that the Pre-teen is actually hooked off his TV/mobile phone/games console and on with his homework and the Little Girl in her bath, finally the Mother finds herself alone in the kitchen. She opens the cupboards and mouths the same universal question which echoes in so many households, near or far: what do we eat tonight?
There are so many dishes she would like to eat. But not them. Sigh. There are definitely a few recipes they would love to eat (again) but not she. Sigh. On she strives to find a good-compromise-dinner ’cause tonight she’s just not into chopping/boiling/cooking for one hour just to see them pout. Nor into dragging herself to dress up again and buy Chinese noodles at the store in front. Call it a bad night, even the cupboard refuses to deliver the good ingredients (you know that too, don’t you? Cupboards are wistfull beings who love to hide That very tomato sauce you had just (ahem) bought ). The Pre-teen and the Little Girl don’t know it but, in their own kitchen, a little drama is going on.
There, at a loss for inspiration/ingredients/strenght, the Mother finds herself raving against her will about a fiendish dinner, something totally against all of her balanced-dinner principles. Something (oh no! oh my!) which would take five minutes to whip up and would carry so little vitamins that the mere thought makes her quiver. HAHAHAHAH fiendish laughter! Yet, that dinner is just what she needs. She wants it and to hell with the rest.
But, the kids must be told. Ah. Her enthusiasm drops to the ground. How can she propose « that » to them after a life time of claiming the vertues of whole foods? Will they ever want to speak to her again? Or just ever take her seriously again? Yet, she must ’cause that’s the best she can handle right then. So, bravely, she heads for the living room where she hears them play merrily.
The Mother: Kids…?
The kids:…Yes?
The Mother, whispering: Would you…well…ahem…like to…well…have…(holding her breath) hot chocolate and…toast for dinner?
The kids, puzzled: ………
The Mother, worrying:…?
The kids, looking at each other then back to her: …??
The Mother, panicking:….??
The kids, in unison: ……yeeeeeeeeeessssss!! Oh mummy thanks!! You are the best mom EVER!!
** Lights out **
PS That’s how the devil came to share their table and it was so fun to let go for once and enjoy some extra sugar-love, pure-delight dinner that they invited him to come back once a week, when Dad’s not there. Happiness! But hush, don’t tell anyone, it’s their little secret, you know.
Have a nice and sweet week friends, parenting equals no shortage of emotional roller-coasters doesn’t it?
Il y avait, parmi les cadeaux cachés dans le calendrier de l’Avent, un bon cadeau par enfant, valable pour un gâteau de leur choix. L’idée m’est venue en cherchant des petits cadeaux faits maison et qui puissent tenir dans les boîtes origami. Pourquoi pas leur offrir un peu de mon temps, rien que pour eux. Et puis, c‘était un peu un clin d’œil parce que faire la pâtisserie ensemble, c’est un de nos passe-temps préférés. C’était un pari et j’étais donc ravie de les voir tout fiers de ce moment qui leur était exclusivement dédié!
Gabriele a choisi un brownie, son dessert préféré dans l’absolu, je crois, (hélas je n’ai pas eu le temps de le prendre en photo); Chiara, un crumble aux pommes, comme on en avait cuisiné ensemble peu de temps auparavant, avec les bonnes pommes de l’AMAP. J’avoue avoir un petit faible pour ce dessert en automne/hiver; les fruits tendres, les miettes croustillantes…uhmmm…avec un bon thé,c’est un vrai régal. La bonne nouvelle pour ceux et celles qui ne doivent (ou ne veulent pas) manger de laitages et/ou du gluten est qu’on peut s’en passer sans problèmes; pas belle la vie?
Pour réaliser ce crumble express il vous faudra:
5-6 pommes
200 g de farine de blé (ou riz et châtaigne pour la version sans gluten)
200g de cassonade
200g de beurre (ou bonne margarine)
de la vanille en gousse ou en poudre
du sirop d’érable
quelques petites graines à saupoudrer, si vous aimez
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Laisser ramollir le beurre/margarine à température ambiante. Préchauffer le four à 180°. Confectionner les miettes avec la farine, le sucre, la vanille et la cassonade. Réserver. Découper les pommes en petits dés. Les repartir dans les ramequins, arroser avec un filet de sirop d’érable et recouvrir avec les miettes. Faire cuire pendant 30-40 minutes, jusqu’à ce que bien caramélisé. Si jamais vous avez trop de miettes, ne les jetez surtout pas! Faites-les cuire 10-15 minutes sur une plaque de cuisson, en remuant de temps en temps. Vous obtiendrez un délicieux granula maison.
Régalez-vous!
Among the presents I put inside our Rainbow origami calendar there were two coupons, one for each child, for a dessert of their choice. I came up with the idea when looking for inspiration for homemade and suitable-for-the-origami-boxes little gifts. Why not offer them a little bit of my time, just for each of them, for one of our favorite activities together. It was a bet and I was very happy to see them thrilled to have that special moment.
My son chose a brownie, probably his favorite dessert of all (but I wasn’t quick enough with my camera). My daughter chose an apple crumble, as the one we had baked a few weeks before with the organic apples we had plucked ourselves. I must confess I’m a bit of a fan of crumbles in the fall and winter. Those yummy fruits, the crunchiness on top…uhmm…with a nice cup of tea, it’s just heaven on earth. And the good news if you have to (or want to) avoid dairy and/or gluten is that you totally can with this recipe. Isn’t it great?
To make this quick apple crumble you will need:
5-6 apples
200 gr wheat flour (or rice and chestnut for the gluten-free version)
200 gr raw sugar
200 gr butter (or good margarine)
some vanilla extract
maple syrup
some seeds to top if you like
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Let the butter soften outside the fridge for half an hour at least. Pre-heat your oven at 180°. Make the crumbs with the flour, sugar, vanilla and softened butter/margarine. Set aside. Cut the apples in small dices and divise them among the ramekins. Pour some maple syup. Top with the crumbles and bake for 30-40 minutes until well caramelized. If you have some crumbles left, don’t throw them away! Put them on a baking sheet in the over, let them roast for 10-15 minutes, and you’ll have a yummy homemade granola.
And now, enjoy!