Blogroll

Avant de me lancer dans cette aventure d’écrire moi-même un blog, j’ai passé des années à explorer la multitude de ceux qui existent, là dehors. C’est fascinant: il y a de tout, pour tous les goûts; tout est y trouver sa famille de cœur. Quelle chance de pouvoir apprendre de nouvelles choses et découvrir d’autres pays sans bouger de chez soi, juste en cliquant sur son clavier. Je ne m’en lasse pas.

Voici ceux que je lis le plus en ce moment. C’est une sélection assez éclectique de blogs de photo, cuisine, créations manuelles et nature, qui ont en commun une certaine esthétique, beaucoup d’humour, ainsi qu’un univers bien à soi. J’espère que vous y ferez de belles découvertes.

Before I event thought abour writing I blog myself I had been exploring the internet for a while. Out there you can find blogs about anything. You just have to find your kindred. How wonderful to be able to learn new things and descovering other realities without even moving from one’s chair. It’s fascinating and I can’t get enough of it.

Here are some of the blogs I read most these days.  It’s a rather eclectic selection of blogs about life style, cooking, crafts and nature. They all share a certain dose of humor, nice aesthetics, a well-defined visual identity. Enjoy.

Make my Lemonade

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J’adore Lisa pour son peps, sa fraîcheur et son originalité.  Cette fille est bourrée de talent et d’humour, je pense qu’on va en entendre parler longtemps… Vive les citrons transformés en limonade!

I love Lisa’s energy, her originality, her freshness. This girl is just so talented and funny, I bet she has a bright future ahead of her. Bring on the Lemonade!

Teak Tray Weekdays

Le blog de Lena et Knut est une découverte toute récente, un vrai coup de cœur. J’aime le design épuré des photos de Lena, la douceur de son regard, son amour pour les beaux objecte et les bons produits. Allez y faire un tour, ça le mérite!

I’ve discouvered Lena’s and Knut’s blog only a few weeks ago and it was love at first sight. I love Lena’s neat pics, her look upon life, her taste for fine objects and food. Check it out, she deserves it!

Bluebird blog

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J’adore le blog de Bluebird pour ses magnifiques images, son intégrité, sa démarche. Une très chouette famille vivant à l’autre bout du monde qu’il fait bon de suivre.

I’m a fan of Bluebird for her beautiful pics, her integrity, her choices. That’s one fine family living across the ocean to follow.

The road is home

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The Road is Home est le blog de la talentueuse photographe Nirrimi, de son ami M. et de leur fille Alba. C’est un véritable délice pour les yeux, mais vous y trouverez aussi des textes d’une exceptionnelle profondeur, qui me donnent le frisson à chaque fois. Une fille dont on n’a pas fini d’entendre parler.

The Road is Home is the personal blog of the very talented photographer Nirrini, of her friend M. and their daughter Alba. The pictures are, of course, faboulous but her texts are something as well. So profound, they move me each time. A future bright star and a beautiful human being.

Une poule à petits pas

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La Poule coud, la Poule tricote, la Poule cuisine de bons petits plats, la Poule a trois adorables bambins et un chat, Croquette. Une bouffée d’air frais à chaque post!

Aurélie sews, knits and winds up some nice dishes. Aurélie has three charming kids and a lovely cat. Her posts are fresh and funny, love them!

Sweet Fine Day

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Jenna et Mark forment un chouette couple et vivent à New York avec leur deux filles. J’aime suivre leurs aventures dans la Grande Pomme, la sobriété des photos de Jenna, ses questionnements.

Jenna and Mark are a nice couple from NY and have two adorable daughters. I love to follow their adventures in the Big City through Jenna’s pics as well as her questionings.

Sweetapolita

Lemon Blueberry Macaron Delight Cake via Sweetapolita

Rosie est une pro du gâteau chic et ses créations sont juste sublimes. Son blog est le paradis du sucre et des amants du sucré. Une véritable mine d’inspiration.

Rosie is one baking queen and her creations are just fabulous. Her blog is a sugar heaven for all those who love cake. A gold mine for inspiration.

Rose Minuscule

Je suis tombée littéralement amoureuse à première vue du travail de Laurence. De sa poésie, sa douceur, sa finesse. Cette fille vient juste d’une autre planète, celle des fées. Et, telle une fée, elle m’a fait cadeau de sa confiance et du plus beau des porte-bonheurs. A chacun de ses posts je verse une petite larme émue…

I fell in love with Laurence’s work at first sight. Her poetry, her kindness, the finess of each small detail. This girl comes straight from another planet: she’s a fairy, I know. As a good fairy she’s blessed me with her trust and the most beautiful lucky charm. Each of her posts brings tears to my eyes.

Documenting delight

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Georgia est une (très) jeune femme qui a une pêche d’enfer. Elle vit en Australie, photographie et filme des accouchements naturels et nous fait partager le quotidien de sa petite famille. Son blog est gai, drôle, plein d’humour. Vous avez le bourdon? Lisez Georgia!

Georgia is a (very) young woman who rocks. She lives in Australia, takes pics and films natural births and she shares some of her family life on her blog. It’s fun, it’s cool, it’s full of beans. Are you feeling down? Go check her blog!

The Wooden Spoon

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J’ai connu le blog d’Amy par celui de Georgia. Hélas, elle ne poste pas très souvent, mais à chaque fois c’est un vrai délice de s’inspirer de ses recettes et de découvrir son quotidien, dans la belle nature australienne…

I’ve discovered Amy’s blog through Georgia’s. Unfortunately she doesn’t post very often, but I love to soak in all of the good Australian nature and food she puts in her posts…

SouleMama

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Amanda vit avec sa famille (nombreuse) dans une ferme au bord d’un lac dans la région du Maine. Chacun de ses posts me fait voyager dans un autre univers aux tonalités douces et feutrées. C’est dépaysant et ça parle à la partie de moi qui voudrait un jour quitter la ville et s’installer en pleine nature.

Amanda lives with her (numerous) family by a lake in West Maine. Each of her posts makes me travel to another universe, which is tainted with soft lights and colors. It speaks right to the heart of me who one day would like to give everything up and go live in the wild nature.

Et vous, quels sont vos blogs préférés du moment?

And you, what blogs are you following these days?

…la suite

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Hier, nous en étions restées que j’enfournais les deux derniers gâteaux, à minuit, en m’interrogeant sur le sort du vilain gâteau vert. Inutile d’ajouter que je m’étais couchée un poil fatiguée. Mais, le lendemain matin, après 6 bonnes heures de sommeil, j’étais d’humeur charmante et tout à fait d’attaque.  

Aussi, ma décision était prise: trois étages risquant de donner un gâteau ridiculement riquiqui (sens de la modération merci, on en a mangé pendant trois jours) et le gâteau Shrek étant casse-gueule à utiliser , il fallait en recuire un quatrième. Donc, vendredi midi, voilà que je ressors tout mon attirail de pâtisserieje beurre, farine ET découpe un disque de papier cuisson pour le gâteau, bref tout va pour le mieux et je peux m’attaquer à la crème au beurre avec le cœur tout léger (petit rire de celle qui connaît la suite de l’histoire).

Parce qu’alors, les amies, (roulement de tambours) c’est de la Swiss meringue buttercream, s’il vous plaît; on fait chauffer ses blancs au bain (de) marie (dirait Gad Elmaleh) avec des ustensiles à part et tout et tout, mais, même pas peur, je fonce totalement confiante en ma bonne étoile.

Et là, les ennuis commencent. Bien sûr j’ai l’habitude de monter des blancs en neige, mais 10 ça fait beaucoupet, passée tant bien que mal l’étape bain marie, ils tournent tournent dans mon pauvre robot de cuisinedeviennent bien blancs mais ne parviennent jamais au stade bien gonflé, voir ferme. C’est embêtant, j’insiste. Rien à faire. J’insiste encore. Inutile. Bon, je vais essayer au mixeur avec ses fouets à chantilly. Je transvase le tout (si si, je l’ai fait) et je mixe, je mixe, je mixe, mais… ce n’est pas mieux. Ça passe ou ça casse: je ré-transvase les blancs en (presque) neige dans le robot pour y mélanger le beurre. J’y vais petit bout par petit bout, presque les yeux fermés, tellement je crains que tout ne se désagrège. Ma foi, ça a l’air de tenir, mais c’est une montagne de beurre qui m’attend et mes blancs ne sont qu’à peine gonflés, on vit dangereusement, mais attends, que dit la déesse du gâteau? « Continuez à battre, ça ira », dont acte les amies, au boulot!

Jamais parole de pâtissière n’aura été prise autant au sérieux; trois petits quarts d’heure plus tard (!), j’ai réussi à tout incorporer sans incidents majeurs. Seul hic: mon mélange n’a pas l’air super ferme; si la crème décide de se séparer plus tard, ce serait gênant. Alors je décide de rajouter une petite montagne un peu de sucre glace pour consolider le tout. Vite vite, au frigo pour que le beurre prenne et je retourne travailler.

Quelques heures plus tard, me revoilà en poste pour la mission monter et recouvrir le gâteau. Voyons voir, qui sait ce que la crème au beurre (celle qui tient par miracle du froid ndr) vient faire là dedans? Maintenir les étages solidement soudés vous dites? Autant vous dire que c’est là que, théoriquement, je pourrais avoir quelques gros ennuis. Heureusement que la crème à moitié congelée se tient très bien et me laisse faire mon petit travail d’assemblage sans problèmes. Si le bonjour se voit dès le matin, ça aurait pu être oh combien pire, donc tout va bien, je pense.

Deux heures plus tard (ça s’appelle de la pâtisserie par épisodes), voilà que je sors tout mon attirail pour étaler la fameuse pâte à sucre (celle dont je ne voulais pas me servir au début et qui arrive à péremption). C’est une étape délicate mais que j’ai déjà réussi plusieurs fois sans grands imprévus, donc, tout devrait aller bien, sauf que j’ai beau malaxer la pâte, elle reste dure comme un cajou. Je malaxe, je malaxe, mais rien: du béton. Je continue pendant quinze minutes, mais rien. Si. Quelque chose se passe, mais ce n’est pas tout à fait dans le bon sens: la pâte commence juste à se désagréger en mille petits morceaux, oh my

Me revoilà donc, à minuit, la cuisine remplie de bols et d’ustensiles, à contempler ce nouveau désastre de la chimie, en sachant que la fête est le lendemain à 15h et que je suis toujours bien loin d’être sortie de l’auberge.

À demain, pour la suite et fin,

et joyeuses Pâques

(ne mangez pas trop de chocolats)

❤❤❤

Une recette à rebondissements

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Si vous avez envie de rigoler un bon coup, voici le récit tragicomique des deux jours de réalisation de ce gâteau d’anniversaire, de ses nombreux rebondissements, maintes frayeurs, jusqu’au happy ending sur le fil de laine que vous voyez.

En effet, ce gâteau s’est retrouvé tout de plumes vêtu sans que ce soit planifié. Tout simplement, comme c’est souvent le cas dès qu’on essaye de créer quelque chose, tout ne se déroule pas exactement comme prévu, mais ce n’est pas toujours pour le pire, parfois c’est pour le mieux. Ce n’est pas comme ça que je l’avais imaginé, mais au final c’est exactement comme ça que je le voulais. Ahem.

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Tout a commencé parce que j’avais envie de faire un gâteau à l’intérieur coloré en dégradé sur des tons de rose et avec du blanc (ou du pastel) à l’extérieur. Aussi, comme il m’était arrivé d’avoir des soucis avec les colorants dans la pâte à gâteau, je voulais miser sur une recette béton (ndr: je sais désormais que ce sont certains colorants qui ne marchent pas bien. Mais n’anticipons rien…). Voilà donc l’occasion parfaite pour tester cette recette de white cake vue sur le site de la reine canadienne du gâteau: Rosie, alias Sweetapolita.

Je planche ensuite sur Pinterest pour trouver une inspiration pour l’extérieur. Je pencherais pour crème au beurre mais, je m’aperçois qu’il me reste 500gr de pâte à sucre blanche qui arrive à péremption et je me dis, tant pis, la pâte à sucre ce sera aussi bien (petit rire de celle qui sait la suite de l’histoire).

Les jours passent et le jeudi soir, en accord avec mon planning de combat à preuve de tout contretemps, je me lance dans la cuisson des 4 gâteaux pour arriver samedi à l’heure J « avec les pieds en éventail. Je sors donc ma balance électronique (c’est du Sweetapolita, les amies: 327 de ci et 412 de ça, on ne rigole pas que je vous dis) et je commence à peser mes ingrédients. Mais au bout de quelques minutes, la balance s’éteint…J’éteins et je rallume, je ne me noie pas dans verre d’eau. Ca repart, mais, se ré-éteint quelques minutes plus tard pour cause de batterie à plat. C’est pas grave, je minimise; c’est aussi bien si j’y vais à l’œil. Ce n’était pas si grave que ça, mais si le bonjour se voit du matin, ça aurait dû me mettre la puce à l’oreille.

Parce que, justement, quand je plonge le bâtonnet recouvert d’un peu de colorant gel dans le premier bol de pâte, divisée à l’oeil, je la vois se colorer d’un beau violet, bien bien foncé, alors que je croyais mettre du rose (je voulais faire un gâteau dégradé rose n’est-ce pas). Bonjour, les couvercles des petits flacons inversés…Stoïque, je serre les dents et je me dis que c’est même mieux, ça donnera de la profondeur et je continue de colorer les trois autres bols (même si mon cœur désormais tremble ).

Puis, il faut beurrer et fariner les moules, il s’est fait tard à force de contretemps, je commence à fatiguer un peu et quand la voix de la paresse me souffle: pas besoin de mettre du papier cuisson, je cède à son appel. Vous voyez ce qui va se passer non? Moi non et j’enfourne mes deux premiers gâteaux.

Vingt minutes plus tard: démoulage du premier…c’est nickel. Impeccable. Un gâteau tout beau, tout rose, parfumé de beurre et de vanille, digne de Sweetapolita. Ha! Démoulage de son voisin de cuisson. Mais, une moitié descend sur la grille à moitié dégoulinante, l’autre reste dans le moule. Quoi dire? Juste le cauchemar de la pâtissière à l’avant veille d’une fête. Graaand moment de solitude dans ma cuisine. Tant bien que mal, je remets la partie pas cuite dans le moule et j’enfourne quelques minutes (…quinze…) de plus.

Et, ce n’était pas fini: le gâteau n’était plus violet, mais avait pris une étrange couleur grise-verte…! (Ce qui nous apprend définitivement que le colorant violet Wilton produit une étrange réaction chimique à la cuisson, c’est la troisième fois que cela m’arrive, et vire de nuance même avec un white cake donc, ne pas en acheter si vous voulez colorer des gâteaux!) 

Donc, il est 23h30, il y en a partout dans ma petite cuisine et je regarde mon gâteau martien recomposé, qui n’en finit pas de cuire dans le four en sachant qu’il me reste encore la deuxième fournée à faire après avoir attendu que celui-là refroidisse pour en réutiliser le moule…

Autant vous dire que le moral n’était pas des plus gaillards pendant que, à minuit passée, j’enfournais ENFIN les deux suivants (bien couchés sur du papier cuisson en plus du beurre et de la farine cette fois-ci) et, qu’en attendant qu’il cuisent, je lavais une petite montagne de bols et d’ustensiles. Parce qu’à ce moment précis, je savais bien, sans la possibilité d’un doute (et toi, ô lectrice qui fais de la cuisine, tu me comprendras je le sais) que j’étais bien bien loin d’être sortie de l’auberge…

à demain pour la suite, si le coeur vous en dit