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So it’s 7.

Seven years since the day I felt a tiny sting in my bosom while catching the bus and I thought « that’s it ». As I sat down because I had a long journey ahead, I looked out of the window and took a mental tour of all the things I had to take care of; the maternity carry-on, your brother’s activities and little gift, dinners in the fridge. Before telling anyone that it was it, I slowly carried my huge belly to some grocery-shopping and through all those tiny to-be-finished tasks. And all the while I whispered to you « hold on love, just a little bit longer, I’m almost ready » and to myself « hold on to this moment, before your world changes forever again, don’t miss a bit of it ». You listened to me, you know. It was not until everything was done that the pain grew stronger and the waters broke and we rushed in the car, my breathing more ad more ragged, the pain reaching its highest peak, the doubt, the fear, breath in, breathe out, you can do it, you’ve done it before, just lean in, the friendly voices cheering, we’re almost there, then my world stood still, unique incomparable wonder, meeting your eyes wide open as you were lying on my womb. 

7 days since that day, my joy fairy, my little bird. It feels like yesterday yet forever. For me, you’re always that tiny newborn, almost not crying and spending the night teaching my breasts how you want to be fed. But I know you’re growing up and, not so far away, the day will come when I’ll no longer be the center of your universe. I’m overjoyed to see you grow and become your own person, with your tastes and personality. But I would lie if I said that in this mama’s heart, who cradeled you, as your brother, each day ever since you were born, there is not also a pinch of apprenesion thinking about this. Thank god, there is a remedy. A panacea for this melancholia: seeing you happy and laughing. 

Happy birthday sweet fairy,

may all your future days be filled with such joy and wonder.

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this moment #11

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*This moment*

A weekly ritual, inspired by SouleMama’s blog: a special picture, without subtitles. A unique, everyday or extra-ordinary  delight that I want to record and cherish. Don’t hesitate to share your link in a comment for all to see if you wish to join in. Cheers!

Sous l’océan – Under the sea

Vous avez été nombreuses à me demander un petit DIY pour le déguisement de sirène de Chiara. Le voici, avec grand plaisir. Il va falloir travailler un peu d’imagination parce que, ayant beaucoup cousu le soir, je n’ai pas  toutes les étapes en photo. Si ce programme vous tente tout de même, c’est parti – la bonne humeur en prime!

Notre costume se composait d’un body avec des coquillages-soutien-gorge, d’une queue de sirène, d’une perruque bleu ciel (oui oui) et d’une baguette magique – parce que, quand même, on a toujours besoin d’un peu de magie, n’est-ce pas?

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Some of you asked me for some explanations about Chiara’s mermaid dress-up. With great pleasure! I hope it’ll be clear because I’ve sewn a lot at night and don’t have pictures of all steps. If you’re ok with using your imagination a bit, here we go, merriness guaranteed.

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Le haut. Vous aurez besoin d’un body tout simple, quelques chutes de tissu de votre choix (pour nous un tissu élastique et un peu brillant, le même que pour les écailles), du molleton et des paillettes en décoration si vous souhaitez. Dessinez donc 1 coquillage à main levée et découpez-le 4 fois dans votre tissu + deux fois dans le molleton si vous voulez un effet plus rembourré. Piquez le molleton sur l’envers de deux coquillages, à quelques millimètres du bord. Si vous voulez coudre des paillettes sur le devant, faites-le maintenant. Ensuite, assemblez vos 2 paires de coquillages endroit contre endroit et piquez selon votre marge de couture en laissant ouvert le côté court pour pouvoir les retourner ensuite. Puis, piquez les côtés restés ouverts. Il ne vous restera qu’à positionner les deux coquillages-soutien gorge à la bonne hauteur sur le body et les coudre en place avec un point élastique. C’est fini!

sirena 2The top. You will need a plain leotard, some fabric scraps of your choice, padding and sequins if you wish. Start by drawing a seashell on paper then cut it out 4 times on your fabric + twice on the padding. Sew each piece of padding onto the back of two of your seashells, pretty close to the edge. Now sew your sequins on the outside if you want to. Then pair the seashells, two by two, right sides together. Sew according to your allowance leaving the small sides open. Flip your work on the right side, sew the small sides closed and pin in place onto the leotard. Now sew all around with an elastic stitch. Done!

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Le corps de la sirène. J’ai opté pour une jupe-paréo, qui pour moi avait le grand avantage de rester ouverte en bas et donc de ne pas gêner les mouvements. Pour les mensurations: le tour de taille de votre fille + des marges de couture de 1,5 cm de chaque côté + 15 cm x 2 pour la superposition des tissus devant = la largeur de la jupe en haut. Ensuite, le tour de ses chevilles = la largeur de la jupe en bas. Pour finir, la distance entre le nombril de votre fille et le sol + les marges de couture = la hauteur de la jupe. Transférez ces repères sur le tissu, tracez deux diagonales entre les coins en haut et en bas et coupez. Découpez une deuxième fois pour l’envers (pour moi de l’organza). Je n’ai pas de photo de cette étape, mais ici vous avez une idée de la forme:

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The mermaid’s body. I’ve decided to make it sarong-style because it seemed more confortable for running around than a closed skirt. You need to measure your daughter’s waist + (1,5 cm x 2) + (15 cm x 2) for the fabric overlaps = the fabric’s top width.  Then your child’s ankles’ width = the bottom width. Then, your child’s height from waist to ground + seam allowances = the mermaid’s body height. Copy these measurements onto your fabric, mark two straight lines from the top corners to the bottom ones and cut. Cut once more into your back fabric. I don’t have a specific pic here, but you can get an idea of the shape above.  

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Ensuite, dessinez une demie nageoire ayant comme base la moitié de la largeur du bas du corps et  découpez dans le pli de vos tissus avant et arrière + 1 fois dans le rembourrage. Vous obtiendrez une nageoire parfaitement symétrique:

sirena4Then, draw half a tail fin on paper (wide as half the bottom of the mermaid’s body) and pin onto your fabric, in the fold. Cut once in your front and back fabrics + once in the batting. Your tail fin will thus be symmetrical.

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Les écailles: découpez de longues bandes de la hauteur de 15 cm dans un tissu qui ne va pas s’effilocher (pour nous, un tissu stretch); superposez-en des segments de 9 cm comme pour faire des guirlandes en papier, et découpez des arrondis. Ensuite, positionnez les bandes sur l’endroit du corps de la sirène, endroit contre endroit. Piquez tout le long à 1 cm du bord inférieur :

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The fish scales. Cut a few 15 cm-wide non-fray fabric strips, as extended as you can. Fold them by 9 cm sections as if you were making paper garlands and cut the bottoms rounded. Pin the strips onto your front fabric, right side together. Sew with a 1 cm allowance from the bottom edge.

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Contre-piquez à 5 mm du bord supérieur pour les maintenir en place. Répétez l’opération en alternant les couleurs et en découpant les extrémités qui dépassent une fois la couture faite. NB: j’ai choisi de mettre les écailles en biais parce que je trouvais que ça rendait mieux. En revanche, je n’avais pas réfléchi au fait que les couleurs seraient décalées une fois le déguisement porté. Si ça vous gène, mettez-les plutôt à l’horizontale.

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Top stitch at 5 mm from the top edge in order to keep the scales in place. Repeat the whole process until the mermaid’s body is covered. Cut out the exceeding fabric on the sides once you’re done. NB: my fish scales are oblique because I thought this yielded a nicer result. I had not thought that, once finished, the colors would not match in the front. If this bothers you, put the scales parallel to the top/bottom. 

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Une fois terminé avec les écailles, assemblez le côté face du corps avec le côté face de la nageoire, endroit contre endroit, puis, les deux côtés revers, après y avoir épinglé le rembourrage, toujours endroit contre endroit (vous verrez mieux sur les photos, plus bas). Puis, découpez une ceinture (pour nous, en organza) de 15 cm de hauteur, longue comme le haut de la jupe; pliez-la en deux et piquez-la, endroit contre endroit, à 5 mm du bord supérieur, puis égalisez et surfilez ce qui dépasse.

sirena 1Once the scales are sewn, pin the tail’s right side to the body, right sides together. Repeat with the lining + back tail + the batting, right sides together too (scroll down for a pic with the finished result). Then cut out a 15-cm (for us, organza) belt, wide as the top edge of the mermaid’s body. Fold it in half and sew it at 5 mm from the edge, right sides together. Trim excess fabric and serge.

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Découpez ensuite deux longues bandes de tissu pour faire les liens (pour moi, hauteur 5 cm), cousez-les à moitié, envers contre envers; retournez-les à l’endroit et décorez-en une des extrémités avec des coquillages en tissus piqués au raz du bord avec le tissu qui ne s’effiloche pas (sinon vous devez coudre à l’envers puis retourner). Ensuite, cousez les liens à 5 mm du bord sur le côté face de la queue de la sirène, juste en dessous de la ceinture, endroit contre endroit (faites attention qu’ils soient bien droits même si le bord est en biais).

sirena 13Now cut long two fabric strips for the ties (mine were 5 cm wide), sew them in half, back sides together. Flip them on the right side and decorate two of the short edges with a non-fray fabric seashell which you will sew very close to the edges. Then attach the ties to the body, just below the belt, right sides together with a 5mm allowance (be careful to sew them parallel to the top/bottom even if the sides are oblique).

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Maintenant c’est le moment d’épingler la face avant et arrière de votre déguisement, endroit contre endroit, sauf les bords supérieurs. Piquez selon votre marge de couture. Crantez les angles de la nageoire et surfilez les bords si, comme moi, vous avez choisi un tissu comme l’organza qui s’effiloche beaucoup. Ensuite, retournez le déguisement à l’endroit. Voici  le résultat côté envers:

sirena 12Pin the front side and the lining, right sides together, leaving the top edge open. Then sew with your seam allowance. Cut the corners, trim excess fabric and serge if, like me, you have chosen fabrics that fray easily.Then flip the dress-up onto the right side. Here’s a view of the back side.

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…et endroit (on voit que le tissu tire, je l’ai retourné et j’ai cranté davantage les angles):

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…and this is the right side (you can see that the fabric pulls in the curves, so I’ve cut out some more fabric).

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Maintenant il faut fermer le haut du déguisement. Épinglez les deux côtés ensemble selon votre marge de couture et piquez au raz du bord:

sirena 15Now it’s time to close the top of the dress-up. Pin the two sides in place with your seam allowance and sew close to the edge.

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NB : J’ai replié les extrémités de la ceinture afin qu’elles se retrouvent à l’intérieur, de manière à ne pas laisser dehors les bords qui s’effilochent. C’est plus clair en photo:

sirena 11NB : I’ve folded the belt’s ends so that they would be sewn inside. It’s clearer on picture.

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Si vous voulez, vous pouvez faire une ouverture avec le programme boutonnière de votre mac, juste en dessous de la ceinture, environs à un tiers de la jupe, de manière à y faire passer un des liens avant de le nouer derrière. Sinon, il ne vous reste qu’à réaliser l’indispensable baguette magique avec des chutes de tissu et des rubans (j’ai utilisé à nouveau le coquillage de l’invitation comme patron, puis j’ai cousu tout autour comme pour les liens puisque mon tissu ne s’effilochait pas).

Et voilà, c’est fini. Il ne vous reste qu’à vous assoir et regarder votre sirène jolie virevolter!

Si vous avez des questions, n’hésitez pas, je serai contente d’y répondre.

Que votre journée soit magique!

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If you want you can cut out a large buttonhole just below the belt, at one third of the dress-up, for one of the ties to pass through. Otherwise, you can have some fun making a mermaid magic wand with scrap fabric and ribbons (I’ve re-used the invitation‘s seashell pattern and sewn all around my no-fray fabric, as for the ties).

There you go, it’s finished. You can now sit down and enoy your little mermaid dancing around!

Don’t hesitate to ask if you have any questions, I’ll be happy to answer.

May some of this magic sprinkle down on your day, friends!

Le Carnaval

Depuis le temps que j’habite ici, je ne sais pas pourquoi on n’avait jamais assisté au Carnaval de Paris. Il y avait toujours autre chose à faire. Cette année, tous les astres étant réunis (y compris une certaine dose de soleil), c’est (enfin) chose faite et sans regrets: quel bon moment! Les enfants étaient ravis et les grands se sont pas mal amusés aussi, à juger par les photos. Quant à moi, j’étais particulièrement heureuse de renouer avec cette tradition du défilé de carnaval avec lancé libre des confettis, qui était incontournable dans mon enfance et mon adolescence italienne.

Beau week-end, chers amis, avez-vous fêté le carnaval, vous?

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I don’t know why exactly but for all the years I’ve been living here I could never manage to go to Paris’ street carnival. There was always something else to do. But this year, everything fell into place and on we went with some friends. What a fun afternoon! The kids loved it and grown-ups too, if you judge by the pictures. I was particularly happy to find myself parading in the street and throwing confettis like I used to during my Italian childhood years. Even the sun was there (sometimes), what can you ask for? 

Have a nice week-end friends, do you do something special for Carnival?

Déjà? – Already?

Le mois de février // les déguisements de Carnaval // très vite derrière les fêtes d’anniversaire des enfants // le mien // un spécial, celui-ci // déjà? // ça change rien, mais quand même // une jolie fête oui! // revoir les vieux amis // et si? // des souvenirs // des questionnements // des envies! // les enfants qui grandissent // les moments qui passent // et puis // et puis// et puis…

Inspirer maintenant. Expirer. Ralentir.

Profiter de toutes les possibilités prêtes à éclore, là, à porté de la main.

Belle semaine chers amis, qu’elle vous soit douce.

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February // dress-ups for the Carnaval // very soon behind the kids’ birthday parties // mine // a special one // already? // it doesn’t change anything but still // yes, a nice party! // good old friends // and if? // memories // questioning // projects // the kids growing up // times which won’t come back // and // and// and…

Breathe in now. Breathe out. Slow down.

Enjoy all the possibilities unfolding right here, at hand’s reach.

I wish you all a lovely week friends.

 

…et fin (coeur de joie)!

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Avant de vous en donner la recette, voici, comme promis, le final de la laborieuse réalisation de ce gâteau angélique. Je ne m’épargne rien, mais il y a un happy  ending et c’est tout ce qui compte. Et puis, j’espère bien que, grâce à mes conseils avisés, vous pourrez le refaire puisqu’au final il était vraiment délicieux et plutôt joli, je trouve.

Petit ré-cap oblige: à la veille de la fête, pour la deuxième soirée de suite, je me couche à pas d’heure à cause de charmants coups de scène pâtissiers (voici les épisodes I et II). Quelqu’un de moins persévérant aurait tout jeté à la poubelle. Mais je n’allais pas non plus permettre à quelques œufs et à un paquet de farine de me gâcher la journée. Et puis, la chair-de-ma-chair-que-j’ai-porté-en-mon-sein-pendant-9-mois-et-allaité-12-mois-de-plus  attendait un beau gâteau, réalisé par sa MAMÔÔN. Je ne pouvais quand même pas la décevoir en jetant l’éponge et en me ruant à la pâtisserie du coin, non? (…Si?) NDR: Soit dit au passage, chère lectrice pâtissière, ceci nous mène à ce constat hilarant: si, par une heureuse coïncidence des astres et de tes humbles talents démultipliés par ta bonne volonté de bien faire, tu réussis une (seule) fois un beau gâteau à (un de) tes enfants, prends garde! Ensuite, sache-le, il te faudra juste être à la hauteur…pour toujours (et pour chacun d’entre eux bien sûr, sinon bonjour les jalousies). Alors qu’avec des gâteaux bien ratés, tu seras à jamais pépère dans ta cuisine même avec un quatre quarts à moitié brulé. Tu vois un peu l’injustice? Le choix Hamletique? Bon, ensuite, si tu veux persévérer sur le chemin de ta perdition, ne dis pas que je ne t’avais par prévenue.

Donc, disais-je, je découvre à minuit que ma pâte à sucre, dont je me voulais même pas me servir au départ, est bonne pour la poubelle du coup le lendemain, samedi, levée aux aurores pour faire d’abord ce que j’aurais voulu faire avec calme pendant la matinée et, à dix heures, en route pour l’incontournable Mora. Je m’arrête acheter de tickets au métro, musique à fond dans les écouteurs pour me motiver, et vite vite sur le quai que le planning est serré .

Soit dit au passage, Mora, c’est un peu la caverne d’Ali Baba de ceux qui aiment la cuisine et la pâtisserie et il me faut un grand effort pour essayer de rester concentrée sur mon but et ne pas acheter la moitié du magasin. Heureusement que les prix vertigineux sont là pour me décourager et je ne laisse dans mon panier que des petites bougies pastel et un feutre or (l’indispensable, en somme). Seul hic, la vendeuse n’y comprend rien en pâte à sucre, et, vu les circonstances, c’est quand même bête. Mais, j’ai compris que c’est une caméra cachée désormais, je ne vais pas leur donner satisfaction et me laisser filmer en train de faire un esclandre (non non et non). De toute façon, ça ne peut pas être si dur; il n’y a que deux marques, dont une que je ne connais pas du tout et la Wilton. J’opte pour celle-ci qui devrait être de bonne qualité vu que c’est un peu leur fond de commerce.

Je n’y ai mis qu’une petite demi-heure, je suis fière de moi et je me dirige à la caisse tout sourire. Ça fait vingt euros me lance la caissière, tout sourire à son tour. Je plonge dans mon sac pour en sortir mon portefeuille et ma carte bleue mais RIEN. Le portefeuille y est, mais pas la carte. Je réfléchis: je l’ai sortie tout à l’heure…pour acheter des tickets de métro…non, je n’ai quand même pas pu…si? Illumination: je l’ai laissée dans le distributeur (si si). La caissière me regarde en comprenant mon double souci; je peux vous faire un chèque, je lui réponds, pleine d’espoir? Ah non, je regrette, cb ou espèces, dit-elle d’un air de regret. Grand moment de solitude chez Mora parce que souvent je n’ai pas (du tout) d’espèces. J’ouvre alors la fermeture éclair de mon portefeuille, pleine de résignation à mon triste sort et j’entrevois pile un billet de 20€, soulagement! A cinquante centimes près, j’étais cuite, enfin un peu de chance!

Vite, je prends mon (précieux) sac et je file dans le métro pour rentrer à la maison, pourquoi pas, récupérer ma carte au passage si ma bonne étoile m’assiste – oui, je l’ai retrouvée, quelqu’un d’honnête l’avait déposée au guichet. Juste, alors que l’heure tournait et il était déjà midi passé, on m’a fait attendre des heures pour remplir tout un tas de formalités.

Et là, c’est fini, vous vous dites peut-être; elle est rentrée à la maison, a étalé sa pâte à sucre et voilà le joli gâteau. Et non: il nous reste encore un beau, dernier, juteux rebondissement dont je ne vais quand même pas vous priver!

Parce que oui je suis rentrée à la maison, j’ai re(re)ssorti mon attirail de pâtisserie et j’ai commencé à étaler cette bénie pâte à sucre. Mais dire que j’y suis bien parvenue serait un peu abusé.Au bout d’un quart d’heure que je la malaxe et que je me fais des muscles en béton avec le rouleau à pâtisserie, elle daigne (enfin) s’étirer à une taille à peu près convenable. Je la pose sur le gâteau et je commence à la lisser pour qu’elle adhère bien aux côtés. Or, si ce passage est un peu délicat, normalement il suffit que la pâte soit bien souple et qu’on tire délicatement de tous les côtés pour qu’elle s’étire très aisément, sans problèmes majeurs. Si, en revanche, votre pâte à sucre n’est pas souple (et c’était le cas, vous l’avez compris) dès que vous la posez sur le gâteau, elle refuse de s’étirer et préfère se fissurer (des fissures? des canyons que je vous dis) juste en dessous du bord supérieur qui lui oppose résistance. Graaand moment de solitude dans ma cuisine. Pas le temps de racheter une autre pâte à sucre, trop tard pour aller chercher assez de pâte d’amande ou mettre du chocolat (qui ferait fondre le beurre), la débâcle en somme. Et c’est là, au fond du fond du trou, que j’ai pensé aux plumes des invitations et au fait que, si par chance, elles voudraient bien coller à la pâte à sucre avec un peu d’eau, j’avais peut-être trouvé une issue.

Et le voici, ENFIN, le happy ending promis: tellement que la pâte était raide, elle n’a eu aucun souci à être un peu mouillée et, au fur et à mesure que je collais les plumes, je me suis prise au jeu et j’en ai mises un peu partout, pour fabriquer un nid-nuage tout doux pour la petite fée que j’avais repérée il y a quelques mois.

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Ce qui est extraordinaire dans toute cette histoire c’est que, sans le faire exprès (c’est la moindre des choses qu’on puisse dire), je suis retombée pile dans le thème de la fête, avec la symbolique de l’oiseau et de son envol, les nids de meringue, les petits œufs, le rose pastel…

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Du coup, le tout créait un ensemble joliment coordonné et la petite destinataire de la fête en a été vraiment heureuse. Inutile de dire que son regard plein de joie a effacé (enfin, presque) toutes les mésaventures rencontrées.

Morale de l’histoire? Le hasard vous fait vraiment de grosses frayeurs parfois, mais si vous le suivez jusqu’au bout, il peut vous réserver aussi des belles surprises.

A méditer

et à très vite avec quelques recettes!

Une recette à rebondissements

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Si vous avez envie de rigoler un bon coup, voici le récit tragicomique des deux jours de réalisation de ce gâteau d’anniversaire, de ses nombreux rebondissements, maintes frayeurs, jusqu’au happy ending sur le fil de laine que vous voyez.

En effet, ce gâteau s’est retrouvé tout de plumes vêtu sans que ce soit planifié. Tout simplement, comme c’est souvent le cas dès qu’on essaye de créer quelque chose, tout ne se déroule pas exactement comme prévu, mais ce n’est pas toujours pour le pire, parfois c’est pour le mieux. Ce n’est pas comme ça que je l’avais imaginé, mais au final c’est exactement comme ça que je le voulais. Ahem.

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Tout a commencé parce que j’avais envie de faire un gâteau à l’intérieur coloré en dégradé sur des tons de rose et avec du blanc (ou du pastel) à l’extérieur. Aussi, comme il m’était arrivé d’avoir des soucis avec les colorants dans la pâte à gâteau, je voulais miser sur une recette béton (ndr: je sais désormais que ce sont certains colorants qui ne marchent pas bien. Mais n’anticipons rien…). Voilà donc l’occasion parfaite pour tester cette recette de white cake vue sur le site de la reine canadienne du gâteau: Rosie, alias Sweetapolita.

Je planche ensuite sur Pinterest pour trouver une inspiration pour l’extérieur. Je pencherais pour crème au beurre mais, je m’aperçois qu’il me reste 500gr de pâte à sucre blanche qui arrive à péremption et je me dis, tant pis, la pâte à sucre ce sera aussi bien (petit rire de celle qui sait la suite de l’histoire).

Les jours passent et le jeudi soir, en accord avec mon planning de combat à preuve de tout contretemps, je me lance dans la cuisson des 4 gâteaux pour arriver samedi à l’heure J « avec les pieds en éventail. Je sors donc ma balance électronique (c’est du Sweetapolita, les amies: 327 de ci et 412 de ça, on ne rigole pas que je vous dis) et je commence à peser mes ingrédients. Mais au bout de quelques minutes, la balance s’éteint…J’éteins et je rallume, je ne me noie pas dans verre d’eau. Ca repart, mais, se ré-éteint quelques minutes plus tard pour cause de batterie à plat. C’est pas grave, je minimise; c’est aussi bien si j’y vais à l’œil. Ce n’était pas si grave que ça, mais si le bonjour se voit du matin, ça aurait dû me mettre la puce à l’oreille.

Parce que, justement, quand je plonge le bâtonnet recouvert d’un peu de colorant gel dans le premier bol de pâte, divisée à l’oeil, je la vois se colorer d’un beau violet, bien bien foncé, alors que je croyais mettre du rose (je voulais faire un gâteau dégradé rose n’est-ce pas). Bonjour, les couvercles des petits flacons inversés…Stoïque, je serre les dents et je me dis que c’est même mieux, ça donnera de la profondeur et je continue de colorer les trois autres bols (même si mon cœur désormais tremble ).

Puis, il faut beurrer et fariner les moules, il s’est fait tard à force de contretemps, je commence à fatiguer un peu et quand la voix de la paresse me souffle: pas besoin de mettre du papier cuisson, je cède à son appel. Vous voyez ce qui va se passer non? Moi non et j’enfourne mes deux premiers gâteaux.

Vingt minutes plus tard: démoulage du premier…c’est nickel. Impeccable. Un gâteau tout beau, tout rose, parfumé de beurre et de vanille, digne de Sweetapolita. Ha! Démoulage de son voisin de cuisson. Mais, une moitié descend sur la grille à moitié dégoulinante, l’autre reste dans le moule. Quoi dire? Juste le cauchemar de la pâtissière à l’avant veille d’une fête. Graaand moment de solitude dans ma cuisine. Tant bien que mal, je remets la partie pas cuite dans le moule et j’enfourne quelques minutes (…quinze…) de plus.

Et, ce n’était pas fini: le gâteau n’était plus violet, mais avait pris une étrange couleur grise-verte…! (Ce qui nous apprend définitivement que le colorant violet Wilton produit une étrange réaction chimique à la cuisson, c’est la troisième fois que cela m’arrive, et vire de nuance même avec un white cake donc, ne pas en acheter si vous voulez colorer des gâteaux!) 

Donc, il est 23h30, il y en a partout dans ma petite cuisine et je regarde mon gâteau martien recomposé, qui n’en finit pas de cuire dans le four en sachant qu’il me reste encore la deuxième fournée à faire après avoir attendu que celui-là refroidisse pour en réutiliser le moule…

Autant vous dire que le moral n’était pas des plus gaillards pendant que, à minuit passée, j’enfournais ENFIN les deux suivants (bien couchés sur du papier cuisson en plus du beurre et de la farine cette fois-ci) et, qu’en attendant qu’il cuisent, je lavais une petite montagne de bols et d’ustensiles. Parce qu’à ce moment précis, je savais bien, sans la possibilité d’un doute (et toi, ô lectrice qui fais de la cuisine, tu me comprendras je le sais) que j’étais bien bien loin d’être sortie de l’auberge…

à demain pour la suite, si le coeur vous en dit

Une journée spéciale

imageHier après-midi, c’était une journée spéciale à la maison parce qu’on fêtait l’anniversaire de Chiara avec ses copines. Un vrai bonheur et un grand plaisir à organiser, d’un bout à l’autre.

(exception faite pour le gâteau qui, à le voir maintenant, sur son joli plat de service, a l’air tout innocent et angélique mais, en vrai, m’a fait plein de misères, jusqu’à la dernière minute. Histoire de rigoler un bon coup, je vous raconterai la petite histoire, ça mérite. Comme teasing, je dirai juste que je me croyais dans une caméra cachée à la fin (et bien sûr, moi, je ne rigolais pas)

J’avais décidé de créer une atmosphère féerique mais intemporelle, qui puisse répondre aux légitimes attentes d’une petite fille de 5 ans en matière de rose et rêverie, sans tomber dans le panneau princesse Disney qui ne m’enchante pas spécialement. Alors, j’ai décliné ce thème en utilisant beaucoup de blanc et quelques touches pastel.

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Bilan de l’après-midi: sept petites fées adorables, un spectacle de magie du grand frère, des jeux, des rires, beaucoup de joie et de douceur – sans compter un gâteau qui s’est bien rattrapé sur le final et a eu beaucoup de succès. Une très jolie fête pour mon petit oiseau qui apprend à voler de ses propres ailes.

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Le buffet était composé de:

petits sablés au citron, décorés avec du glaçage royal coloré

cake pops au chocolat, recouverts de candy melts à la vanille et à la fraise

nids de meringues avec des œufs en sucre

cup cakes réalisés avec la recette du gâteau et glacés avec du candy melt à la fraise

gâteau d’anniversaire sur une recette de white cake, farci de crème au beurre et recouvert de pâte à sucre

les cocktails sont un mélange de jus de pêche, de raisin et de goyave

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La déco:

j’ai réalisé les pompons avec du papier et du tulle

nous avons customisé les pailles avec du masking tape

la nappe brodée a été chinée

le serviteur à gâteau et l’assiette blanche à cake pops, du suédois

le serviteur des meringues est un plat à tarte posé sur un cache pot

les petites bouteilles proviennent de jus de fruits pour bébé

les petites pinces papillon, les bonbonnières, l’assiette à cocktails, les mini serviteurs à gâteaux,

la cage et son oiseau bougie, de chez Maisons du Monde

les œufs de pâques, les petits paniers, les pinces lapin, les bonbonnières et les rubans de décoration , de chez Casa

le serviteur rose à carreaux, ainsi que plus généralement le matériel à pâtisserie et décoration de gâteau, de chez ThemaDeco

(sauf les pics rose pailletés et la petite fée du gâteau, qui viennent de chez Fnac Eveil et jeux)

les pots en céramique rose sont des anciens pots de fleurs

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Pour les petits cadeaux de remerciement, tout est ici 

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J’espère ne rien avoir oublié mais n’hésitez pas à me demander si vous voulez plus de détails.

Si jamais tout ça vous inspire à créer à votre tour, envoyez-moi un petit message, ça me fera très plaisir!

à bientôt

Cristina