Simplement parfait – Just Perfect

 Les vacances sont finies, je sais. Il serait temps de parler de rentrée d’école, travail, routine. Mais permettez-moi de prolonger encore un peu la douceur des derniers jours d’été avec ces souvenirs de cieux bleus d’Italie et de mer cristalline. De bonne cuisine et enfants qui n’ont pas arrêté de s’entraider et s’amuser ensemble. De nos jeux dans le sable, plongeons, explorations sous-marines à trois et drôles de photos sous-marines. Ah ces vacances de dernière minute. Un moment hors du temps, simplement parfait.

Que votre rentrée soit douce, chers amis.

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Holidays are over, I know. One should talk about first days at school, work, routine. But let me indulge just a wee bit more in the sweetness of the last days of summer with these memories of  Italian blue skies and crystaline waters. Of exquisite dishes and lovely kids that have never been so close and joyful. Of our games in the sand, diving competitions, underwater explorations together and funny selfies. Oh these last-minute holidays. What a timeless moment. Simply perfect.

I wish you all a sweet beginning of September, friends.

 

La Terrazza Mascagni

Que j’aime cet endroit. En hiver, quand les vagues en éclaboussent les rambardes d’écume, sous un ciel menaçant. En été, quand la chaleur écrasante se fond aux rires et aux annonces grésillantes des établissements balnéaires voisins.

Ce n’est probablement pas un hasard puisque les familles de mes parents se retrouvaient toutes les deux à Livourne pour les vacances d’été, tout en venant d’autres villes. Il était donc inscrit dans mes gènes que j’allais aimer ce paysage bien avant de le connaître.

Je vous souhaite d’y faire un tour un jour. C’est une petite ville de bord de mer, brouillonne comme il se doit, mais authentique et accueillante.

Que votre soirée soit belle, chers amis.

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How I love this place. During the winter, when the rolling waves hit and spray its barriers under a threatening sky. During the summer, when laughters and crappy microphone announcements from the nearby seaside resorts echo in the hot air.

It shouldn’t come as a surprise though as both my parents’ families used to come here for the summer holidays although they lived in different towns. I guess one can say that Leghorn and its terrace were in my genes to love before I was born.

Go tour it one day if you can. It’s a small seaside town, Italian-style messy and truly welcoming.

I wish you all a lovely evening, friends.

Quand il faut rentrer – When it’s time to go back

J’avais l’intention de passer par ici plus tôt pour vous souhaiter la bonne Année. Et puis il s’est passé que ce n’est jamais facile, après des vacances en Italie, de rassembler toutes nos affaires, dire au-revoir et monter sur un avion pour rentrer. 24 heures avant et après, au moins, je suis en état de veille. Le jour, pas de grands états d’âme: je range, je nettoie, je m’affaire. Mais quand vient le soir, impossible de trouver le sommeil. C’est pareil à chaque fois, tous s’endorment et je reste là, à regarder le plafond au son du tic-tac d’un réveil lointain. Dans ma tête défilent les choix que j’ai faits, toutes les contraintes de mon quotidien, celui plus tranquille de mes amis d’antan. Peut-être qu’une petite larme coule sur ma joue, pleurant ce que je n’ai pas eu, les choses qui me manquent, le temps qui passe et qui ne reviendra plus. Et puis, progressivement – je le sais, c’est ainsi à chaque fois – à côté de ces images qui me rendent un peu triste, surgissent devant moi les petites grandes conquêtes réalisées ici et dont je suis fière, le chemin que j’ai parcouru, les petits bonheurs du quotidien.

Pendant que le réveil tique les heures, ces pensées m’entraînent dans des montagnes russes, du rire aux larmes et vice-versa. La nouveauté est que je suis dedans, mais de plus en plus, à une certaine distance. Je sais que je (ré)découvrirai que parfois j’ai été naïve et j’ai manqué de confiance en moi. Je m’attends à voir qu’il y a bien sûr des situations qu’aujourd’hui j’aborderais différemment. Mais, dernièrement, je découvre que j’ai également été forte et courageuse, que j’ai toujours suivi mon cœur et  j’ai fait au mieux avec les moyens du bord. Et puis c‘est cette suite de choix, petits et grands, qui m’a menée jusqu’ici, à ce point de ma vie, où j’ai plein de rêves à réaliser encore, mais je suis résolument plus proche de celle que j’avais envie d’être. Cette nuit blanche peut bien m’arriver donc, elle ne m’affole plus comme avant. Je garde mon calme et j’attends. Parfois plus vite, parfois au petit matin, le moment viendra où ce grand manège s’éteint et je me sens en paix avec (jusqu’à la prochaine fois, bien sûr). Alors, je m’endors, comme les autres, un peu sonnée certes, mais soulagée. Prête à rentrer.

Que votre Année 2014 soit pleine de petits grands bonheurs à chérir et partager, chers amis. Voici comme promis quelques images de notre séjour, même si, hélas, le soleil n’a pas été souvent au rendez-vous on a passé de chouettes moments. A vite, avec une petite recette de crumble aux pommes express – en version sans gluten et sans laitages, pour les intolérantes comme moi!

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1. Un obélisque  au milieu d’un parc romain/ Meeting an obelisk in a Roman parc 2. Un peu de science pour les petits chez Explora / Some science for kids at Explora 3. Les pins de Rome / Rome’s pines 4. J’aime son sourire / I love his smile 5. Le traditionnel ballon des fêtes acheté à Piazza Navona / The traditional holidays’ balloon bought at Piazza Navona 6. Un excellent bistrot de la campagne toscane uhmmm…./ the yummiest countryside restaurant in Tuscany oh my 7. Frère et sœur qui jouent à l’aquarium de Livourne, j’adore / Siblings having fun at Leghorn’s sea world, love love love 8. Soleil et mer pour notre dernier jour en Italie / Sun and sea for our last day in Italy.

I had planned to come here earlier to wish you all a happy new Year. But it’s never easy when after a long stay in Italy it comes to packing things up, saying our good-byes to the loved ones and boarding a plane. At least 24h before and after I’m on remote control. During the day I’m busy with cleaning up and sorting things. But when the night comes I can’t fall asleep. Everybody goes to bed and I lie awake staring at the cieling while the clock ticks away. My mind is flooded with the choices I’ve made, my everyday hectic routine and my ancient friends’ cooler one. Maybe a tear or two will flow, mourning what I don’t have, what I’m missing, the time that won’t come back. But slowly – and I know, because it happens every time – other images pop up next to these which make me sad. The small big accomplisments I’ve made here, of which I’m proud. The long road travelled ever since. My little everyday delights. 

 The clock will tick the hours away and these thoughts will take me on a roller coaster from tears to laughing and viceversa. But there is something new. I’ll be into it, yet more and more at some distance. I know I’ll (re)discover that I’ve been naïve a few times and lacked self esteem. That there are definitely situations I would deal differently with now. But lately I’m discovering that many times I’ve been strong and brave too. I’ve always followed my heart and I did the best I could with what I had on hand. Most of all, it’s this whole set of choices, little or big, that led me right where I stand now, with many dreams yet to fulfill but surely closer to the person I wanted to be. Thus, this sleepless night doesn’t upset me like it used to. I just wait for it to pass by. Sometimes sooner, sometimes closer to dawn – the roller-coaster ride will be over and I’ll feel at ease (until next time, of course). Then, I’ll fall asleep, tired but relieved. Ready to go back.

May your new year be joyful and bring you what you wish for, friends. Here are some pics from our holidays in Italy, the sun was not often there unfortunately but it was fun anyway. I’ll be back soon with a yummy apple crumble recipe which can also be made gluten and dairy free, oh yes.

This moment # 6

* Ce moment-là*

Un rituel hebdomadaire, inspiré de la rubrique de SouleMama: une photo spéciale, sans commentaires. Un arrêt sur image sur un petit grand bonheur, du quotidien ou extra-ordinaire, que j’ai envie de chérir et garder hors du temps.

Si vous avez envie de faire de même, insérez votre lien dans un commentaire pour que tous puissent le voir.

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*This moment*

A weekly ritual, inspired by SouleMama’s blog. A special picture, without subtitles. A unique, everyday or extra-ordinary  delight that I want to record and cherish.

If you wish to do the same, share your link in a comment for all to see.

Parfois c’est plus dur – Sometimes it’s harder

J’ai appris depuis des années à rester sur mes gardes quand je rentre en Italie: un peu de bonheur c’est bien, mais trop vous fera regretter de devoir repartir. Alors: prudence avec le bonheur.

D’habitude, ça marche.

Cette fois, j’ai dû rater quelques étapes, parce que ma première semaine de vacances a été très bien, trop bien justement, : du soleil mais pas trop de chaleur, des enfants charmants, des amis différents à retrouver tous les jours, des belles sorties au lac, en forêt, à la mer, de bons petits plats italiens comme on aime. Du coup, la deuxième semaine a été  un peu gâchée par l’idée que j’allais devoir repartir, sans compter que maintenant que je suis revenue à Paris c’est dur, très dur même.

D’abord de quitter à nouveau Rome, ma ville, dont la lumière et la beauté sont simplement renversantes en cette saison. C’est là que j’ai dû baisser la garde en premier lieu parce que à chaque coin de rue je me revoyais enfant ou ado, ma baladant avec des copines ou main dans la main avec un amoureux ou faisant des projets pour mon avenir. Surtout le soir. Dans ces soirées romaines chaudes et douces où tout le monde, touristes et romains, dîne dehors sur les places, dans les ruelles, chacun vacant à ses occupations, avec la sensation que la soirée ne va jamais finir et que tout est possible sous ce ciel-là, jusqu’au bout de la nuit.

Puis, c’est dur de quitter certains endroits qui me sont chers ou que j’ai retrouvés, intactes, avec une nature toujours luxuriante et des gens chaleureux et simples, avec qui on est bien avec si peu, loin de la frénésie d’une métropole (je ne sais pas quand, d’ailleurs, mais il est certain qu’un jour je quitterai la ville, et sans regrets). Et, bien sûr, aussi ma famille et mes amis, ceux qui m’ont vue grandir, qui me connaissent tellement bien que sans parler déjà on se comprend.

Trop de jours, trop de bonheur, trop de retrouvailles heureuses. Non pas que je sois mal ici à Paris. Mais, c’est différent. Très différent. Je suis seule avec ma vie, mes problèmes et mes joies, sans le soutien et la présence, parfois encombrante certes, de l’affection à l’italienne. Ce fut un choix, que je ne regrette pas. Juste, quelques fois c’est plus dur que d’autres…

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I’ve learned some years ago to be careful when I go back to Italy. To give in to a little bit of happiness but not too much, in order not to regret having to go back. I take it easy and normally it works out fine.

But this time I must have skipped something because the first week of holidays was good. I mean, really good: sunny but not too hot, lovely kids, different friends to meet up every day, cool outings to the lake, the woods, the sea, scrumpious Italian food. That was way too much,  meaning that the second week was slightly spoiled by the idea of having to go back and now that I’m back, it’s tough. I mean, really tough.

It’s hard to leave Rome again. My hometown. Whose light and beauty in this season are just stunning. That’s where I must have misdone something in the first place because at every corner I saw myself as a kid or a teen, strolling with friends, hand in hand with a boyfriend or making plans for my future. Mostly at night. On those Roman hot and sweet nights where everybody eats outside, Romans and tourists, each busy with his life but all feeling like the night will never end. 

Then it’s hard to leave some places I cherish or have just found back where nature is still flourishing and the people are just so simple and welcoming you feel right at home. Far from the hectic city life. Then to leave my family and long-time friends. Those who know me better, who saw me growing and understand me without me speaking. Those with whom we laugh at the same jokes, with just a glance, because we know.

Too many days, too many delights, too many happy welcome-backs. Not that I’m unhappy in Paris. But it’s different. So different. I’m alone with my life, with its problems and joys. Far from the the (sometimes-too-present) Italian kind of love. It was my choice and I don’t regret it. Simply some times it’s harder than others..