In her hands #2

* In her hands *

Because I was blessed with a little girl who sees magic and beauty everywhere, because her pockets are always full of wonders that she loves to show and tell you all about. Once a week I’ll share a pic of these treasures here. As a souvenir for her. But most of all to remind me to see all the beauty that’s around me, just like she does.  If you wish to join, please share your link for all to see. Enjoy your evening friends!

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* Dans ses mains *

Parce que j’ai été bénie d’une petite fille qui voit la magie et la beauté partout. Parce que ses poches sont toujours pleines de merveilles qu’elle est ravie de vous montrer et raconter. Une fois par semaine, je partagerai ici une photo de ces trésors. Comme un souvenir pour elle. Mais surtout, pour me rappeler de regarder toujours la beauté qui m’entoure, comme elle sait si bien le faire. Si le coeur vous en dit, partagez votre lien dans un commentaire pour que tous puissent le suivre. Je vous souhaite une douce soirée, chers amis!

Juste pour le plaisir des yeux

Avant que l’automne ne s’installe pour de bon, il était temps de faire un tour au Parc Floral de Vincennes pour admirer son impressionnante collection de dahlias, ramasser des feuilles, nous égarer un peu dans les petits chemins et se croire dans la forêt. Juste pour le plaisir des yeux, et puis du coeur aussi.

Que votre soirée soit douce, chers amis.

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Just before fall kicks in for good it was high time we went to the Parc Floral to admire its impressive collection of dahlias, collect leaves and get a bit lost along the smaller paths, just enough to pretend we’re in the woods. All for our eyes’ sake, and the heart’s too. 

I wish you all a happy evening friends.

In her hands #1

* In her hands *

Because I was blessed with a little girl who sees magic and beauty everywhere, because her pockets are always full of wonders that she loves to show and tell you all about. Once a week I’ll share a pic of these treasures here. As a souvenir for her. But most of all to remind me to see all the beauty that’s around me, just like she does.  If you wish to join, please share your link for all to see. Enjoy your evening friends!

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* Dans ses mains *

Parce que j’ai été bénie d’une petite fille qui voit la magie et la beauté partout. Parce que ses poches sont toujours pleines de merveilles qu’elle est ravie de vous montrer et raconter. Une fois par semaine, je partagerai ici une photo de ces trésors. Comme un souvenir pour elle. Mais surtout, pour me rappeler de regarder toujours la beauté qui m’entoure, comme elle sait si bien le faire. Si le coeur vous en dit, partagez votre lien dans un commentaire pour que tous puissent le suivre. Je vous souhaite une douce soirée, chers amis!

This moment # 14

* Ce moment-là*

Un rituel hebdomadaire, inspiré de la rubrique de SouleMama: une photo spéciale, sans commentaires. Un arrêt sur image sur un petit grand bonheur, du quotidien ou extra-ordinaire, que j’ai envie de chérir et garder hors du temps.

Si vous avez envie de faire de même, insérez votre lien dans un commentaire pour que tous puissent le voir.

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*This moment*

A weekly ritual, inspired by SouleMama’s blog. A special picture, without subtitles. A unique, everyday or extra-ordinary  delight that I want to record and cherish.

If you wish to do the same, share your link in a comment for all to see.

This moment # 13

* Ce moment-là*

Un rituel hebdomadaire, inspiré de la rubrique de SouleMama: une photo spéciale, sans commentaires. Un arrêt sur image sur un petit grand bonheur, du quotidien ou extra-ordinaire, que j’ai envie de chérir et garder hors du temps.

Si vous avez envie de faire de même, insérez votre lien dans un commentaire pour que tous puissent le voir.

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*This moment*

A weekly ritual, inspired by SouleMama’s blog. A special picture, without subtitles. A unique, everyday or extra-ordinary  delight that I want to record and cherish.

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Pas facile facile – not easy peasy

J’ai beau me coucher plus tard qu’il y a quelques années, me lever plus tôt, me reposer moins les week-ends et prendre sur mes pauses déjeuner, ce n’est pas facile facile de tout concilier en une seule journée: le travail à plein temps, les enfants et (nombreuses) activités annexes, les courses, le linge, le passage des techniciens/les visites médicales/etcétéra ET les quelques moments de plaisir que j’essaye de m’accorder et qui incluent la rédaction de ce blog.

Il y a des jours heureux où, comme par magie, toutes ces vies s’imbriquent aisément. Mais c’est un équilibre ô combien fragile: très souvent, quelques petits accrocs dans cet engrenage réglé à la petite minute suffisent pour que tout l’ensemble vacille et bascule dans le chaos. La vérité est qu’il y a simplement une limite à combien on peut optimiser ou étirer d’avantage sa journée. À un moment donné, il faut accepter de ne pas pouvoir être partout ni contenter tout le monde.

A laquelle de ses priorités va-t-on donc renoncer? Proposer toujours de bons petits plats variés et équilibrés à tous les repas? Avoir une maison impeccablement décorée et rangée, comme dans les magazines? Habiller ses enfants avec les tenues les plus chics et branchées? Ou bien peut-être, à profiter de ces rares minutes consacrées à regarder les couleurs de l’automne par la fenêtre, à papoter avec une amie, à traîner sur le canapé avec un bon thé en regardant ses enfants jouer pas loin? Ou bien encore, à choisir ces quelques mots et ces images?

Tic tac tic tac…

Je ne sais pas pour vous, mais pour moi, la réponse ne fuse pas. Oh que non. Ça me tiraille, ça me chagrine. Mais, je sens que ce questionnement me fait du bien. Cette impossibilité à tout faire par faute de temps, me pousse à repenser constamment l’ordre de mes priorités. A affiner le sens que je veux donner à ma vie. Ce que je souhaite offrir à ceux que j’aime et ce dont j’ai besoin aussi. C’est un chantier perpétuellement en cours. Mais j’apprends. Je progresse.

Il y a quelques années, j’aurais sans doute encore renoncé à finir ce billet, qui me travaille depuis 3 jours, mais ce soir, c’est le linge qui attendra, ou autre chose. Pour demain, on verra bien.

Je vous souhaite une douce soirée, profitez bien de ces belles journées d’automne.

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No matter how earlier I wake up or less rest I get on week ends or proper lunch breaks, it isn’t still easy peasy to fit everything into one working-mom day: a full-time job, two kids and multiple activities attached, the groceries shopping, laundry piles, household problems solving etc etc AND the few moments of rest/fun I try to grant myself – keeping this blog included. 

There are some lucky days where everything magically falls into place. But how fragile this balance is. How often one or the other small problem makes the whole perfectly-syncronized mechanism bug and fall into chaos. Truth is, you have to embrace the simple fact that you cannot stretch your day on end or always improve your schedule further. Sooner or later, you just have to accept that you cannot do it all and please everyone.

Which priority do you leave behind then? Serving varied and balanced home-cooked yummy recipes everyday? Having an interior-design approuved home? Prepping up your kids with the coolest outfits? Or  enjoying those precious few moments here and there, looking at the beautiful Autumn colors through the window, chatting with a friend, chilling on the sofa with some good tea while your kids play nearby? Or, choosing these very words and pics to share?

Tic tac tic tac…

I don’t know for you, but for me, the answer is not straightforward. Oh no. It stinges and bothers me. But I know that this questioning is good. Because this lack of time to do it all forces me to adjust my priority list constantly. To search for the deeper meaning I want to give to my life. As well as what i want to give the most to my loved ones and what I need for myself too.  It’s a never-ending work in progress.But I learn. I make progress. A few years ago I would definetly not have done so but tonight I’ll finish this 3-day-old post instead of taking care of the laundry pile. Tomorrow, we’ll see.

I wish you all a lovely evening, enjoy these last and beautiful Autumn days.

This moment # 12

* Ce moment-là*

Un rituel hebdomadaire, inspiré de la rubrique de SouleMama: une photo spéciale, sans commentaires. Un arrêt sur image sur un petit grand bonheur, du quotidien ou extra-ordinaire, que j’ai envie de chérir et garder hors du temps.

Si vous avez envie de faire de même, insérez votre lien dans un commentaire pour que tous puissent le voir.

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*This moment*

A weekly ritual, inspired by SouleMama’s blog. A special picture, without subtitles. A unique, everyday or extra-ordinary  delight that I want to record and cherish.

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This moment # 11

* Ce moment-là*

Un rituel hebdomadaire, inspiré de la rubrique de SouleMama: une photo spéciale, sans commentaires. Un arrêt sur image sur un petit grand bonheur, du quotidien ou extra-ordinaire, que j’ai envie de chérir et garder hors du temps.

Si vous avez envie de faire de même, insérez votre lien dans un commentaire pour que tous puissent le voir.

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*This moment*

A weekly ritual, inspired by SouleMama’s blog. A special picture, without subtitles. A unique, everyday or extra-ordinary  delight that I want to record and cherish.

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This moment # 8

* Ce moment-là*

Un rituel hebdomadaire, inspiré de la rubrique de SouleMama: une photo spéciale, sans commentaires. Un arrêt sur image sur un petit grand bonheur, du quotidien ou extra-ordinaire, que j’ai envie de chérir et garder hors du temps.

Si vous avez envie de faire de même, insérez votre lien dans un commentaire pour que tous puissent le voir.

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*This moment*

A weekly ritual, inspired by SouleMama’s blog. A special picture, without subtitles. A unique, everyday or extra-ordinary  delight that I want to record and cherish. If you wish to do the same, share your link in a comment for all to see.

Parfois c’est plus dur – Sometimes it’s harder

J’ai appris depuis des années à rester sur mes gardes quand je rentre en Italie: un peu de bonheur c’est bien, mais trop vous fera regretter de devoir repartir. Alors: prudence avec le bonheur.

D’habitude, ça marche.

Cette fois, j’ai dû rater quelques étapes, parce que ma première semaine de vacances a été très bien, trop bien justement, : du soleil mais pas trop de chaleur, des enfants charmants, des amis différents à retrouver tous les jours, des belles sorties au lac, en forêt, à la mer, de bons petits plats italiens comme on aime. Du coup, la deuxième semaine a été  un peu gâchée par l’idée que j’allais devoir repartir, sans compter que maintenant que je suis revenue à Paris c’est dur, très dur même.

D’abord de quitter à nouveau Rome, ma ville, dont la lumière et la beauté sont simplement renversantes en cette saison. C’est là que j’ai dû baisser la garde en premier lieu parce que à chaque coin de rue je me revoyais enfant ou ado, ma baladant avec des copines ou main dans la main avec un amoureux ou faisant des projets pour mon avenir. Surtout le soir. Dans ces soirées romaines chaudes et douces où tout le monde, touristes et romains, dîne dehors sur les places, dans les ruelles, chacun vacant à ses occupations, avec la sensation que la soirée ne va jamais finir et que tout est possible sous ce ciel-là, jusqu’au bout de la nuit.

Puis, c’est dur de quitter certains endroits qui me sont chers ou que j’ai retrouvés, intactes, avec une nature toujours luxuriante et des gens chaleureux et simples, avec qui on est bien avec si peu, loin de la frénésie d’une métropole (je ne sais pas quand, d’ailleurs, mais il est certain qu’un jour je quitterai la ville, et sans regrets). Et, bien sûr, aussi ma famille et mes amis, ceux qui m’ont vue grandir, qui me connaissent tellement bien que sans parler déjà on se comprend.

Trop de jours, trop de bonheur, trop de retrouvailles heureuses. Non pas que je sois mal ici à Paris. Mais, c’est différent. Très différent. Je suis seule avec ma vie, mes problèmes et mes joies, sans le soutien et la présence, parfois encombrante certes, de l’affection à l’italienne. Ce fut un choix, que je ne regrette pas. Juste, quelques fois c’est plus dur que d’autres…

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I’ve learned some years ago to be careful when I go back to Italy. To give in to a little bit of happiness but not too much, in order not to regret having to go back. I take it easy and normally it works out fine.

But this time I must have skipped something because the first week of holidays was good. I mean, really good: sunny but not too hot, lovely kids, different friends to meet up every day, cool outings to the lake, the woods, the sea, scrumpious Italian food. That was way too much,  meaning that the second week was slightly spoiled by the idea of having to go back and now that I’m back, it’s tough. I mean, really tough.

It’s hard to leave Rome again. My hometown. Whose light and beauty in this season are just stunning. That’s where I must have misdone something in the first place because at every corner I saw myself as a kid or a teen, strolling with friends, hand in hand with a boyfriend or making plans for my future. Mostly at night. On those Roman hot and sweet nights where everybody eats outside, Romans and tourists, each busy with his life but all feeling like the night will never end. 

Then it’s hard to leave some places I cherish or have just found back where nature is still flourishing and the people are just so simple and welcoming you feel right at home. Far from the hectic city life. Then to leave my family and long-time friends. Those who know me better, who saw me growing and understand me without me speaking. Those with whom we laugh at the same jokes, with just a glance, because we know.

Too many days, too many delights, too many happy welcome-backs. Not that I’m unhappy in Paris. But it’s different. So different. I’m alone with my life, with its problems and joys. Far from the the (sometimes-too-present) Italian kind of love. It was my choice and I don’t regret it. Simply some times it’s harder than others..