Arles Photography 2013

Ah, il pleut, il fait froid, le ciel est gris, qu’est-ce que ce temps? Nous avons fait une chute en avant dans le mois de novembre qui ne va pas du tout, du tout. Vite, un antidote, en attendant le retour d’un beau mois de septembre comme il se doit. Vite, de belles images, du soleil, du ciel bleu!

Oh my, it’s raining, it’s cold, the sky is grey, what’s wrong with this weather? We’ve fast-forwarded into Novembre, bad bad move. It’s high time for some antidote to keep us until nice and cool September is back, right? Bring on the sun, a blue sky and beautiful pictures!

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Ah..là ça va mieux. Belle journée chers amis, ensoleillée dans nos cœurs au moins !

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Ah, it’s better now, isn’t it? Have a lovely day dear friends, sunny in our hearts at least!

Tout doucement – Slowly

Ce matin, en me réveillant, j’ai senti l’air légèrement plus frais et la lumière du matin légèrement différente. Tout doucement, nous avons entamé la descente vers l’automne. J’aime bien ce moment de l’année, sa douceur, la promesse des rouges et orangés qui vont habiller les arbres dans quelques semaines à peine; les soirées plus fraîches après les grosses chaleurs, les ombres qui s’allongent, ce sentiment de plénitude qui vous remplit le cœur.

Bien sûr, nous savons tous ce que ça veut dire: que l’été est désormais (presque) derrière nous et l’on chemine vers l’hiver, ses journées très courtes et ses cieux gris. Mais pour l’instant la nature est tellement généreuse et belle, il faut juste en profiter à pleins yeux.

Je vous souhaite une belle semaine, chers amis. Ces images ont été prises en Aveyron lors de notre retour du Midi. Quel endroit! J’y ai laissé un petit bout de cœur…

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When I woke up this morning, the air was fresher and the light slightly different. We have indeed begun to slowly roll into autumn. I love this moment of the year: its sweet tones, the unspoken promise of the rich orange and reds which will soon cover the trees, the cooler evenings, shadows getting bigger and hearts full of summer blessings. We all know this means that summer is (almost) behind us and winter with its short days and grey skies lays ahead. But for now nature is just so generous and rich, there’s nothing else to do but to take it all in. 

I wish you a lovely and happy week dear friends. These images were taken in the Aveyron, as we drove back home from the French Riviera. What a place! It surely did steal a bit of my heart..

☀☀☀

Bleu et vert – Green and blue

Nous voilà de retour, après notre semaine dans le Sud, juste à temps pour préparer la rentrée de ce matin, les yeux encore tout plein des bleus et des verts de la mer cristalline et des pins maritimes. La côte d’Azur mérite bien son nom et si on arrive à jongler un peu avec la foule, c’est un vrai bonheur des yeux. Quel plaisir de nager si longuement, comme autrefois, dans cette eau fraîche et revigorante, en glissant sans faire de vagues pour s’y confondre. Quel mystère ces fonds marins, que l’on aperçoit à peine avant de devoir respirer à nouveau. Comme je me sens bien dans ce silence aquatique. Quel spectacle ces couchers de soleil sur la mer. Autant de petits grands bonheurs à chérir.

Que votre rentrée soit belle et douce, chers amis.

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Here we are, back home after one week in the South of France, just in time to get ready for today’s first day at school. Our eyes are full of the many shades of blue and green from the crystalline water and the pines around. The French Riviera deserves indeed its reputation and if you can find a way to avoid the crowd it can be truly blissfull. What a pleasure to swim on end in these waters as if to melt into them. What a mystery these sea bottoms which one can barely glance at before having to breathe again. Yet, how comfortable I feel there, even for such a small lapse of time. How resourcing. How beautiful the ever changing show of the sun setting on the sea. So many little delights to treasure.

I hope you have a lovely and happy start of the school year, dear friends.

Parfois c’est plus dur – Sometimes it’s harder

J’ai appris depuis des années à rester sur mes gardes quand je rentre en Italie: un peu de bonheur c’est bien, mais trop vous fera regretter de devoir repartir. Alors: prudence avec le bonheur.

D’habitude, ça marche.

Cette fois, j’ai dû rater quelques étapes, parce que ma première semaine de vacances a été très bien, trop bien justement, : du soleil mais pas trop de chaleur, des enfants charmants, des amis différents à retrouver tous les jours, des belles sorties au lac, en forêt, à la mer, de bons petits plats italiens comme on aime. Du coup, la deuxième semaine a été  un peu gâchée par l’idée que j’allais devoir repartir, sans compter que maintenant que je suis revenue à Paris c’est dur, très dur même.

D’abord de quitter à nouveau Rome, ma ville, dont la lumière et la beauté sont simplement renversantes en cette saison. C’est là que j’ai dû baisser la garde en premier lieu parce que à chaque coin de rue je me revoyais enfant ou ado, ma baladant avec des copines ou main dans la main avec un amoureux ou faisant des projets pour mon avenir. Surtout le soir. Dans ces soirées romaines chaudes et douces où tout le monde, touristes et romains, dîne dehors sur les places, dans les ruelles, chacun vacant à ses occupations, avec la sensation que la soirée ne va jamais finir et que tout est possible sous ce ciel-là, jusqu’au bout de la nuit.

Puis, c’est dur de quitter certains endroits qui me sont chers ou que j’ai retrouvés, intactes, avec une nature toujours luxuriante et des gens chaleureux et simples, avec qui on est bien avec si peu, loin de la frénésie d’une métropole (je ne sais pas quand, d’ailleurs, mais il est certain qu’un jour je quitterai la ville, et sans regrets). Et, bien sûr, aussi ma famille et mes amis, ceux qui m’ont vue grandir, qui me connaissent tellement bien que sans parler déjà on se comprend.

Trop de jours, trop de bonheur, trop de retrouvailles heureuses. Non pas que je sois mal ici à Paris. Mais, c’est différent. Très différent. Je suis seule avec ma vie, mes problèmes et mes joies, sans le soutien et la présence, parfois encombrante certes, de l’affection à l’italienne. Ce fut un choix, que je ne regrette pas. Juste, quelques fois c’est plus dur que d’autres…

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I’ve learned some years ago to be careful when I go back to Italy. To give in to a little bit of happiness but not too much, in order not to regret having to go back. I take it easy and normally it works out fine.

But this time I must have skipped something because the first week of holidays was good. I mean, really good: sunny but not too hot, lovely kids, different friends to meet up every day, cool outings to the lake, the woods, the sea, scrumpious Italian food. That was way too much,  meaning that the second week was slightly spoiled by the idea of having to go back and now that I’m back, it’s tough. I mean, really tough.

It’s hard to leave Rome again. My hometown. Whose light and beauty in this season are just stunning. That’s where I must have misdone something in the first place because at every corner I saw myself as a kid or a teen, strolling with friends, hand in hand with a boyfriend or making plans for my future. Mostly at night. On those Roman hot and sweet nights where everybody eats outside, Romans and tourists, each busy with his life but all feeling like the night will never end. 

Then it’s hard to leave some places I cherish or have just found back where nature is still flourishing and the people are just so simple and welcoming you feel right at home. Far from the hectic city life. Then to leave my family and long-time friends. Those who know me better, who saw me growing and understand me without me speaking. Those with whom we laugh at the same jokes, with just a glance, because we know.

Too many days, too many delights, too many happy welcome-backs. Not that I’m unhappy in Paris. But it’s different. So different. I’m alone with my life, with its problems and joys. Far from the the (sometimes-too-present) Italian kind of love. It was my choice and I don’t regret it. Simply some times it’s harder than others.. 

 

Ciel bleu – Blue Sky

J’ai disparu pendant quelques jours pour une bonne raison: je me la coulais douce dans le sud de l’Italie,  précisément dans les Pouilles, en province de Brindisi, pour le mariage d’une amie. Le temps n’était pas aussi beau qu’il aurait pu l’être et j’aurais bien profité de quelques jours de plus mais n’empêche, rien ne me fait autant de bien que de déguster de bonnes glaces, de la vraie mozzarella (et j’en passe), de humer le parfum du jasmin et des géraniums. Et tout ça,  sous un ciel d’un bleu cobalt, comme on n’en voit que dans le sud. Du pur bonheur.

Comme je ne peux pas vous y emmener, voici quelques images pour vous mettre en bouche…profitez-bien!

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Sorry if I disappeared for a while. I was enjoying a few days in the South of Italy (in Apulia, near Brindisi) for a friend’s wedding. The weather was not as fine as it should have been and I would have stayed a little longer but hey, nothing makes me feel good as some good Italian mozzarella and ice cream. And smelling jasmine and geraniums. And strolling at leisure under a perfect cobalt blue sky. Pure happiness.

As I cannot take you there with me, here are some pics to give you a taste of this beautiful region. Enjoy!

 

Cet endroit – This place

Juste cet endroit

que j’aime tant,

ce ciel bleu

cette lumière…

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Just this place

that I love so much,

this sky

this light…

enjoy

 

* Il s’agît de la terrasse Mascagni, à Livourne, Toscane

* This is the Mascagni terrace in Leghorn, Tuscany

Un grand bol d’air

On vient tout juste de retourner sur Paris et déjà cette grisaille, cette frénésie…

Que j’aimerais prendre à nouveau le chemin des montagnes, ne serait-ce que pour quelques jours.

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Retrouver cet accueil familial et chaleureux qui réchauffe le cœur. Se laisser glisser au milieu des arbres et écouter le silence de la nature, au delà des sentiers battus. Se remplir les yeux d’autant de beauté majestueuse. Vivre plus simplement et en être heureux.

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imageimageimageimageimageNe pas avoir envie de repartir, mais repartir heureux, en gardant tout ce calme et cette force retrouvée en son cœur.image

Ces photos on été prises entre Les Rousses et Les Jouvencelles, dans un très joli coin du Jura, juste à côté de la frontière avec la Suisse.

Un peu de soleil

A juger par par la neige qui tombe actuellement, il semblerait que le printemps ne va pas arriver de si tôt.

Pour se réchauffer le cœur, quelques souvenirs ensoleillés de Djerba la belle, où nous avons eu la chance de passer deux semaines toutes douces cet été. En dehors des lieux très touristiques, à éviter le plus possible, les tunisiens m’ont touchée par leur gentillesse envers les enfants et leur joie de vivre typiquement méditerranéenne. En plus de ça, une cuisine vraiment délicieuse et un soleil assuré du premier au dernier jour. Que le retour sur Paris avait été très dur…

Belle semaine, chers amis. Le beau temps finira bien par arriver.

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La (belle) lumière de Rome

Je ne m’étais jamais vraiment rendue compte de la beauté de la lumière de Rome avant d’aller vivre ailleurs. Je savais que Rome était une ville magnifique et que j’avais beaucoup de chance, mais c’est tout. Comme tout adolescent, j’étais surtout intéressée par les amis, les trajets pour le lycée ou le sport, les bonnes adresses pour sortir le soir.

J’ai commencé vraiment à me rendre compte de cette beauté quand, étudiante à l’école d’interprètes, d’abord à Via Mercadante et ensuite à Ponte Milvio, il m’arrivait de me promener, seule ou avec une amie, entre deux heures de cours. C’est là que j’ai virtuellement commencé  à lever les yeux autour de moi et à réaliser que cette lumière, si chaude et douce, était vraiment belle et unique.

photo de moi par Olivier Dureau

Aujourd’hui, que je n’y vais que 2 ou trois fois par an, déposée par un avion et parfois dans un hôtel dans le centre, Rome et moi sommes devenues un peu étrangères. Mais c’est bien  parce que du coup, quand j’y vais, j’en profite vraiment. Tout d’abord parce que mes yeux n’y sont plus habitués.

Quel bonheur, alors. Et quelles découvertes! Chaque détour me surprend à nouveau. Chaque détail m’émerveille. Maintenant je comprends l’éblouissement des touristes qui débarquent dans le joyeux  bazar de cette ville unique, magnifique, décadente et en restent profondément marqués.

Voici une petite sélection de photos prises pendant un long week-end de janvier (oh oui, il faisait aussi beau), avec le souhait qu’elle donne envie de partir à ceux qui ne connaissent pas encore, et de la regarder autrement, à ceux qu’y habitent.

Je vous souhaite une douce journée, chers amis.

Roma S. Pietrini

Roma S. Maria in Trastevere

Il Vittoriale

La crèche du Capitol

Roma gabbiano

Roma Chiara Isola TIberina tris

Roma isola Tiberina

Castel Sant'Angelo

Mercati Traianei

Piazza Navona

Roma Trastevere sora lellaRoma Lungotevere

Paris – Montmartre

Si Rome est la ville de mon enfance et de mes vingts ans, Paris est la ville où j’ai commencé à bâtir ma vie – mais ça aurait pu en être tout autrement, si monsieur Peter  Brook n’avait pas installé son théâtre aux Bouffes du Nord…

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