Juste le ciel bleu

Pas de grands voyages pour moi cet été mais des vacances toutes simples, douces et lentes.

Juste le ciel bleu de Rome, sa lumière unique. Ces chemins que j’ai parcourus mille fois et que j’ai redécouverts avec ma fille. Trouver des mures, caresser des chats, regarder les petites hirondelles dans leur nid. Emporter des carottes pour les donner à nos amis chevaux. Me retourner à tout hasard et avoir la chance de saisir cet instant magique et le début d’une amitié spéciale.

Je vous souhaite une belle soirée, chers amis.

Quels sont vos projets de vacances à vous?

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No big plans for me this year but some sweet and slow summer holidays. Just Rome’s blue sky. Its unique light. Familiar paths to rediscover with my girl. Black currants to look for. Kittens to pet. The swallows’ nest! Carrots in my pocket for our horse-friends. A most welcome camera to seize one very special glance and the debut of a special friendship.

I wish you all a happy evening friends. What are your plans?

A little fairy

 Un matin de juillet où le soleil jouait à cache-cache, je suis descendue dans le jardin secret de mon enfance. M’accompagnait une petite fée des bois, toute de bleu vêtue. Trouvant le lieu à son goût, elle a vite disparu, affairée et gaie. En silence je l’ai suivie, sans savoir si c’était elle que je regardais où mon propre bonheur d’enfant.

Le vieux terrain de tennis où nous jouions à la bonne franquette a été abandonné; la nature a repris le dessus, les arbres ont poussé. J’étais heureuse de retrouver le refuge de tant d’après-midis de jeux, sous le ciel bleu des étés romains, un peu changé mais foncièrement le même. Surtout (surtout) j’étais heureuse d’entendre cette petite fée jolie chanter et rire ici-même et me montrer tous les trésors qu’elle avait trouvés.

Quelle chance que j’ai. Oh que oui, j’ai beaucoup, beaucoup de chance.

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A cloudy morning of July I went to see my secret garden. The one where I spent so many of my Roman school holidays under a perfect blue sky. With me came a little fairy, with loosen hair and bleu attire. She liked the place at once and quickly disappeared with a lot to do. I stood by and watched, not so sure if it was her I was watching or my own childhood delight.

The old court where we used to play our own tennis games is no longer in use and nature has reclaimed it. The trees have grown so much. It was good to find these old friends back,  different of course yet the same. But most of all  it was good (so good) to hear this lovely little fairy sing and dance here. And to have her show me all the treasures she had found.

I am lucky. Oh yes, I am so, so lucky.

 

 

This moment #21

*Ce moment là*

Un rituel hebdomadaire, inspiré de la rubrique de SouleMama: une photo spéciale, sans (ou parfois avec) commentaires. Un arrêt sur image sur un petit grand bonheur, du quotidien ou extra-ordinaire, que j’ai envie de chérir et garder hors du temps. Si le cœur vous en dit, insérez votre lien dans un commentaire pour que tous puissent le voir.

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*This moment*

A weekly ritual, inspired by SouleMama’s blog. A special picture, without (or sometimes with) subtitles. A unique, everyday or extra-ordinary  delight that I want to record and cherish. If you wish to do the same, do share your link in a comment for all to see.

*photo prise sur mon Instagram //pic regrammed from my Instagram

Making spring

Quand les petits soucis s’accumulent et même la gaieté des enfants n’arrive pas à me rendre le sourire, il est toujours temps d’ouvrir les fenêtres, attraper une pelle et creuser dans la terre pour faire entrer le printemps. Pas besoin de grandes paroles, d’explications compliqués. Deux balconières suffisent. Et du terreau plein les mains, des graines, des fleurs. CA ne rate jamais.

When small worries pile up and even my children’s laughter can’t bring back my smile, it’s always high time for opening the window, grabbing a shovel and starting to make spring around the house. No need for big words or clever explications. A couple of vases suffice. Dirty hands, seeds and flowers. It does the trick every time. 

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D’abord j’ai planté du basilic pour les pâtes et les salades qui viendront (et oui, je ne suis pas italienne pour rien). Puis, des graines et des bulbes de frésias que ma mère m’avait envoyés l’année dernière par la poste.

Planter des graines et attendre cette petite pousse qui perce a toujours été un acte à la fois simple et magique pour moi. Cette fois-ci, encore plus; ces bulbes, qui avaient été mis de côté puis oubliés, je les ai retrouvés par hasard l’autre jour. Enfin, peut-être pas. Vendredi, en effet, c’est mon anniversaire et à cette même époque de l’année à Rome, quand j’étais enfant, les arrière-arrière-parents de ces mêmes frésias étaient en fleur sur nos balcons et embaumaient l’air de leur parfum si subtil. Du coup, pendant que je creusais, j’installais et arrosais, accroupie et  pleine de terre comme la petite fille que j’étais, ce sont toutes les heures passées sur ces mêmes balcons avec ma mère qui ont commencé à défiler devant moi. Et la belle lumière de Rome au-dessus de nous, les rires, les jeux, les fêtes d’anniversaire qu’elle nous organisait en cachette de notre père. Mais aussi, inévitablement, j’ai pensé au temps qui passe, à ses forces qui déclinent, à cet anniversaire qui ne change rien mais marque quand même un cap. Et tout ça m’a rendue triste mais heureuse.

Quel voyage dans une poignée de bulbes.

La vie de hier et celle de demain, réunies, sous cette couche de terre brune…

Que votre soirée soit belle et riche en souvenirs, chers amis.

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I’ve started by planting some basil for future pasta recipes and salads (well, I am Italian by all means). Then I carried on with some seeds and bulbs which my mother sent to me last year. Making spring and waiting for that little sprout has always been simple and special for me. This time around, even more. These bulbs had been stored away then forgotten then found back by chance. Well, maybe not so by chance. This Friday it’s my birthday and when I was a child, in Rome, at this time of the year the great-great-grandparents of these very freesias used to blossom on our balconies and perfume the air with their sweet scent. So, when I was making room for them then covering and watering them, all the hours spent on those balconies with my mother came rushing by. And the beautiful light of Rome, our laughters and games, the birthday parties which she used to organise for us without our father knowing. But also, inevitably, the thought of time flying, of her strengths declining and how this next birthday of mine doesn’t change anything really, yet it is there. And it all made me sad but happy.

This whole journey in a handful of bulbs.

The old and the new life, reunited, under this dark layer of soil…

May your evening be full of memories to cherish, dear friends.

Quand il faut rentrer – When it’s time to go back

J’avais l’intention de passer par ici plus tôt pour vous souhaiter la bonne Année. Et puis il s’est passé que ce n’est jamais facile, après des vacances en Italie, de rassembler toutes nos affaires, dire au-revoir et monter sur un avion pour rentrer. 24 heures avant et après, au moins, je suis en état de veille. Le jour, pas de grands états d’âme: je range, je nettoie, je m’affaire. Mais quand vient le soir, impossible de trouver le sommeil. C’est pareil à chaque fois, tous s’endorment et je reste là, à regarder le plafond au son du tic-tac d’un réveil lointain. Dans ma tête défilent les choix que j’ai faits, toutes les contraintes de mon quotidien, celui plus tranquille de mes amis d’antan. Peut-être qu’une petite larme coule sur ma joue, pleurant ce que je n’ai pas eu, les choses qui me manquent, le temps qui passe et qui ne reviendra plus. Et puis, progressivement – je le sais, c’est ainsi à chaque fois – à côté de ces images qui me rendent un peu triste, surgissent devant moi les petites grandes conquêtes réalisées ici et dont je suis fière, le chemin que j’ai parcouru, les petits bonheurs du quotidien.

Pendant que le réveil tique les heures, ces pensées m’entraînent dans des montagnes russes, du rire aux larmes et vice-versa. La nouveauté est que je suis dedans, mais de plus en plus, à une certaine distance. Je sais que je (ré)découvrirai que parfois j’ai été naïve et j’ai manqué de confiance en moi. Je m’attends à voir qu’il y a bien sûr des situations qu’aujourd’hui j’aborderais différemment. Mais, dernièrement, je découvre que j’ai également été forte et courageuse, que j’ai toujours suivi mon cœur et  j’ai fait au mieux avec les moyens du bord. Et puis c‘est cette suite de choix, petits et grands, qui m’a menée jusqu’ici, à ce point de ma vie, où j’ai plein de rêves à réaliser encore, mais je suis résolument plus proche de celle que j’avais envie d’être. Cette nuit blanche peut bien m’arriver donc, elle ne m’affole plus comme avant. Je garde mon calme et j’attends. Parfois plus vite, parfois au petit matin, le moment viendra où ce grand manège s’éteint et je me sens en paix avec (jusqu’à la prochaine fois, bien sûr). Alors, je m’endors, comme les autres, un peu sonnée certes, mais soulagée. Prête à rentrer.

Que votre Année 2014 soit pleine de petits grands bonheurs à chérir et partager, chers amis. Voici comme promis quelques images de notre séjour, même si, hélas, le soleil n’a pas été souvent au rendez-vous on a passé de chouettes moments. A vite, avec une petite recette de crumble aux pommes express – en version sans gluten et sans laitages, pour les intolérantes comme moi!

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1. Un obélisque  au milieu d’un parc romain/ Meeting an obelisk in a Roman parc 2. Un peu de science pour les petits chez Explora / Some science for kids at Explora 3. Les pins de Rome / Rome’s pines 4. J’aime son sourire / I love his smile 5. Le traditionnel ballon des fêtes acheté à Piazza Navona / The traditional holidays’ balloon bought at Piazza Navona 6. Un excellent bistrot de la campagne toscane uhmmm…./ the yummiest countryside restaurant in Tuscany oh my 7. Frère et sœur qui jouent à l’aquarium de Livourne, j’adore / Siblings having fun at Leghorn’s sea world, love love love 8. Soleil et mer pour notre dernier jour en Italie / Sun and sea for our last day in Italy.

I had planned to come here earlier to wish you all a happy new Year. But it’s never easy when after a long stay in Italy it comes to packing things up, saying our good-byes to the loved ones and boarding a plane. At least 24h before and after I’m on remote control. During the day I’m busy with cleaning up and sorting things. But when the night comes I can’t fall asleep. Everybody goes to bed and I lie awake staring at the cieling while the clock ticks away. My mind is flooded with the choices I’ve made, my everyday hectic routine and my ancient friends’ cooler one. Maybe a tear or two will flow, mourning what I don’t have, what I’m missing, the time that won’t come back. But slowly – and I know, because it happens every time – other images pop up next to these which make me sad. The small big accomplisments I’ve made here, of which I’m proud. The long road travelled ever since. My little everyday delights. 

 The clock will tick the hours away and these thoughts will take me on a roller coaster from tears to laughing and viceversa. But there is something new. I’ll be into it, yet more and more at some distance. I know I’ll (re)discover that I’ve been naïve a few times and lacked self esteem. That there are definitely situations I would deal differently with now. But lately I’m discovering that many times I’ve been strong and brave too. I’ve always followed my heart and I did the best I could with what I had on hand. Most of all, it’s this whole set of choices, little or big, that led me right where I stand now, with many dreams yet to fulfill but surely closer to the person I wanted to be. Thus, this sleepless night doesn’t upset me like it used to. I just wait for it to pass by. Sometimes sooner, sometimes closer to dawn – the roller-coaster ride will be over and I’ll feel at ease (until next time, of course). Then, I’ll fall asleep, tired but relieved. Ready to go back.

May your new year be joyful and bring you what you wish for, friends. Here are some pics from our holidays in Italy, the sun was not often there unfortunately but it was fun anyway. I’ll be back soon with a yummy apple crumble recipe which can also be made gluten and dairy free, oh yes.

Un Réveillon – New Year’s Eve

Chers amis, je vous souhaite un beau (et bon!) réveillon

et une Année 2014 pleine de joie et de belles surprises!

A vite, avec quelques photos de nos vacances en Italie,

après demain nous quittons Rome pour la Toscane..

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Happy new Year’s Eve friends,

may your 2014 be happy and fun.

I’ll be back soon with some pics of our holidays in Italy,

we’ll be leaving Rome for Tuscany in two days.

Cheers!

Un arrière-goût d’été – An aftertaste of summer

La douceur de la fin de l’été. Des dernières soirées de lumière quand on s’aperçoit qu’elles commencent à raccourcir. Les couleurs vives des fruits de saison, encore abondants sur les étalages. Le joli bric à brac de vêtements que l’on choisit parce qu’on ne veut pas encore laisser aller la belle saison pour rentrer dans l’hiver.

Nous avons eu envie de prolonger cette douceur en réalisant des sorbets tous simples avec des pêches et des (étonnantes) fraises de fin de saison.

Quel plaisir des papilles! Et quelle surprise, en retrouvant tout entier cet arrière-goût d’été qui avait accompagné autant de mes étés romains, lorsqu’on se régalait des mêmes douceurs, sur notre balcon ombragé. Que de souvenirs, au détour d’une simple bouchée de fruits glacés.

Si vous voulez vous y essayer, il vous faut juste un robot de cuisine. Mixez vos fruits préférés, bien murs, avec la même quantité d’eau et moitié poids de sucre roux. Une fois que le sorbet aura pris au congélateur, remettez-le dans le bol du mixeur, en réalisant des lamelles avec une cuillère à glace. Après un nouveau mixage, vous obtiendrez un sorbet très mousseux, qu’il ne vous reste qu’à remettre quelques heures au frais.

Régalez-vous, chers amis et profitez bien de la douceur de ces jours-ci.

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How sweet is the end of summer. The last nights of full light when you sense that days are starting to get shorter. All the colors shades of summer fruits, still abundant in the stores. The lovely mix and match of clothes you wear when you aren’t yet ready to give in to the incoming colder season.  

We’ve indulged into making this sweetness linger by turning peaches and (surprisingly good) local end-of-summer strawberries  into homemade sorbets. Nothing fancy really, but what a delight!

And what a surprise to find this aftertaste of summer shooting me right back into those Roman summers when we used to party with my mother’s sorbets in our shadowed city terrace. How many memories in just one spoon of iced fruits.

If you want to give it a try, you only need a stand up mixer. Slice your favorite fruits and puree them with the same amount of water and half the amount of unrefined sugar. Once the sorbet has chilled, put it back into the mixer bowl bit by bit, with an ice cream spoon. Mix thoroughly again and you will obtain a smooth and lovely sorbet which you only have to store back into the freezer.

Enjoy dear friends, and take all these sweet days in.

Parfois c’est plus dur – Sometimes it’s harder

J’ai appris depuis des années à rester sur mes gardes quand je rentre en Italie: un peu de bonheur c’est bien, mais trop vous fera regretter de devoir repartir. Alors: prudence avec le bonheur.

D’habitude, ça marche.

Cette fois, j’ai dû rater quelques étapes, parce que ma première semaine de vacances a été très bien, trop bien justement, : du soleil mais pas trop de chaleur, des enfants charmants, des amis différents à retrouver tous les jours, des belles sorties au lac, en forêt, à la mer, de bons petits plats italiens comme on aime. Du coup, la deuxième semaine a été  un peu gâchée par l’idée que j’allais devoir repartir, sans compter que maintenant que je suis revenue à Paris c’est dur, très dur même.

D’abord de quitter à nouveau Rome, ma ville, dont la lumière et la beauté sont simplement renversantes en cette saison. C’est là que j’ai dû baisser la garde en premier lieu parce que à chaque coin de rue je me revoyais enfant ou ado, ma baladant avec des copines ou main dans la main avec un amoureux ou faisant des projets pour mon avenir. Surtout le soir. Dans ces soirées romaines chaudes et douces où tout le monde, touristes et romains, dîne dehors sur les places, dans les ruelles, chacun vacant à ses occupations, avec la sensation que la soirée ne va jamais finir et que tout est possible sous ce ciel-là, jusqu’au bout de la nuit.

Puis, c’est dur de quitter certains endroits qui me sont chers ou que j’ai retrouvés, intactes, avec une nature toujours luxuriante et des gens chaleureux et simples, avec qui on est bien avec si peu, loin de la frénésie d’une métropole (je ne sais pas quand, d’ailleurs, mais il est certain qu’un jour je quitterai la ville, et sans regrets). Et, bien sûr, aussi ma famille et mes amis, ceux qui m’ont vue grandir, qui me connaissent tellement bien que sans parler déjà on se comprend.

Trop de jours, trop de bonheur, trop de retrouvailles heureuses. Non pas que je sois mal ici à Paris. Mais, c’est différent. Très différent. Je suis seule avec ma vie, mes problèmes et mes joies, sans le soutien et la présence, parfois encombrante certes, de l’affection à l’italienne. Ce fut un choix, que je ne regrette pas. Juste, quelques fois c’est plus dur que d’autres…

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I’ve learned some years ago to be careful when I go back to Italy. To give in to a little bit of happiness but not too much, in order not to regret having to go back. I take it easy and normally it works out fine.

But this time I must have skipped something because the first week of holidays was good. I mean, really good: sunny but not too hot, lovely kids, different friends to meet up every day, cool outings to the lake, the woods, the sea, scrumpious Italian food. That was way too much,  meaning that the second week was slightly spoiled by the idea of having to go back and now that I’m back, it’s tough. I mean, really tough.

It’s hard to leave Rome again. My hometown. Whose light and beauty in this season are just stunning. That’s where I must have misdone something in the first place because at every corner I saw myself as a kid or a teen, strolling with friends, hand in hand with a boyfriend or making plans for my future. Mostly at night. On those Roman hot and sweet nights where everybody eats outside, Romans and tourists, each busy with his life but all feeling like the night will never end. 

Then it’s hard to leave some places I cherish or have just found back where nature is still flourishing and the people are just so simple and welcoming you feel right at home. Far from the hectic city life. Then to leave my family and long-time friends. Those who know me better, who saw me growing and understand me without me speaking. Those with whom we laugh at the same jokes, with just a glance, because we know.

Too many days, too many delights, too many happy welcome-backs. Not that I’m unhappy in Paris. But it’s different. So different. I’m alone with my life, with its problems and joys. Far from the the (sometimes-too-present) Italian kind of love. It was my choice and I don’t regret it. Simply some times it’s harder than others..